Lobotomie

Lobotomie

 

En dehors de la drogue sauvage, il existe une drogue bien plus puissante : celle de ce football indigne qui n’est plus aujourd’hui qu’un jeu de roulette à l’image des composantes économiques qui n’ont pour but que de détruire les Nations. Cet opium des Peuples arrive aujourd’hui à son paroxysme dans le cadre de ce "mondial" inféodé à la lobotomie des intelligences. On n’y voit ici non plus des Êtres Humains épris de raison, mais des troupeaux passionnés n’ayant d’autre objectif que de faire-valoir des milliardaires qui défendraient leur "couleur".

Dans ce délitement de la pensée le plus total, les politiques mondialistes établissent à la va-vite, sans l’accord des Peuples lobotomisés par l’opium universel, une gouvernance économique européenne, une réforme arbitraire des retraites, une mise en coupe réglée des économies, permettant de payer les dettes occasionnées par une aide massive à des banques défaillantes : le viol de l’intelligence est ici consommé. Il n’y a aucun risque, les énergies sont déployées dans le vide de l’opium, et ne viendront affronter des décisions arbitraires à la ressemblance de ce coup d’État représentant la pire forfaiture que la France et les pays de l’Europe n’aient jamais connue !

Et ce coup d’État fomenté par les apatrides s’autocouronne, levier de la plus vaste falsification de l’histoire humaine. Après le pseudo-bug informatique de l’an 2000, le pseudo-réchauffement planétaire, la pseudo-grippe H1N1, voici la pseudo "crise" économique manipulée et manipulatrice qui s’ouvre sur toutes les trahisons, toutes les domestications possibles et imaginables. Car de crise il n’existe que si les institutions fantoches continuent à exister, ces institutions européennes ubuesques qui ne servent qu’à garantir cette perversité qui se veut dominante, le mondialisme.

Car de crise il n’existe plus si chaque Pays reprend son droit légitime de battre monnaie ! Mais cela, il est bien évident que les apatrides qui gouvernent n’en veulent pas afin de conserver leur pouvoir virtuel, qui est leur marque de fabrique au même titre que ce "mondial", qui n’est que l’image perverse de leur domesticité et qui sportivement ne représente rien, rien sinon celle du pourrissement du sport par l’idéologie dominante, l’économie virtuelle.

Une économie assoiffée qui atteint maintenant dans le cadre de la réforme des retraites les couches des plus démunies, celles qui font la valeur ajoutée des entreprises, avec leur sueur et avec leur sang, pour nourrir le parasitisme, le bling bling, la décadence bourgeoise, la médiocrité des politiques qu’ils soient de droite ou de gauche, qui sont à genoux devant des "marchés" qui leur dictent leur conduite au mépris de leur devoir envers les Peuples, incapables qu’ils sont de figer cette gangrène du réel et de ses litanies.

Regardons les choses en face, cette gangrène se nourrit désormais du corps social sans la moindre équivoque, ne se cachant même plus des politiques qui hissent leurs voix hypocrites au sommet de ses artefacts, en vampirisant sueur et sang de l’Être Humain qui ces jours s’accomplit dans l’asservissement au football, sans même se rendre compte que son esclavage est désormais maître à penser de son devenir. La ruine de l’intelligence est ici inscrite dans le marbre, mais ce serait sans compter sur cette réalité qui fait que l’Être Humain ne peut être aveugle éternellement.

L’aveuglement d’un instant n’est pas l’aveuglement de toujours. L’Histoire avec un H majuscule, et non l’histoire réécrite par les idéologies, le prouve naturellement. Tout n’est qu’une question d’énergie. Si l’énergie dépensée dans cette aberration que l’on nomme le football aujourd’hui était utilisée par les Peuples pour remettre de l’ordre dans leurs Pays, mettre à plat les contingences du virtuel et les exposer à leur disparition naturelle, il est bien évident que nous n’en serions pas là. Ce temps de cristallisation viendra obligatoirement, il ne peut en être autrement, car tout est cycle et le cycle de la tromperie, de la fourberie, de l’illusionnisme est en train de prendre fin.

Le vrai visage de l’esclavagisme est en train de se montrer dans tout ce qu’il a de perfide, d’ignoble : la désintégration des valeurs Humaines, de la valeur Humaine réduite à un centre de profit, matérialisation du matérialisme le plus exacerbé, celui de l’avortement et de l’euthanasie enchantés par les prêtres de Thanatos qui dirigent l’Humanité vers son déclin absolu. N’oublions jamais que cette réforme fait peser pour plus de 80 % le remboursement des dettes uniquement par les salariés, qui bien entendu sont présentés comme les responsables de cette crise de la répugnance que nous vivons !

© Vincent Thierry