Le bel édifice
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- Catégorie : Politique
Le bel édifice
Le bel édifice s’écroule sous les feux d’une actualité sans remords qui démontre la culpabilité de certains qui s’imaginent toujours au-dessus de tout soupçon alors qu’ils trempent dans le sordide. Alors qu’en France on s’apprête à réduire à peau de chagrin les acquis sociaux de tout un Peuple dont les ascendants sont morts sous les balles pour les obtenir, la curée des bellâtres ne cesse d’horrifier. Alors qu’en France on sonne des vétilles pour faire accroire à un costume de moralité des prédateurs qui se veulent règne et entonnent les louanges d’un régime strict, qui n’est qu’un placebo et en aucun cas l’image d’une réalité sereine et transparente, le troupeau des bellâtres défend celui qui est touché par la lame de fond du mariage des intérêts privés dans le cadre d’une fonction ayant pour couronnement l’intérêt général.
La France est devenue le repère de tout ce qui s’approprie, de tout ce qui se conjugue dans la persévérance de la forfaiture, du vol, de la supercherie, de l’illusionnisme, il n’y a rien à espérer de ce gruau de l’inconséquence et de la fanfaronnerie. Tout est pourri, des pieds à la tête, et de la tête aux pieds, et ce ne seront les moralistes accouplés à une mendicité de larves qui y changeront quelque chose. L’affaire qui secoue les tribunes est ici d’une clarté fascinante sur la supercherie qui se joue vis-à-vis du Peuple de France, ce Peuple que l’on trait comme une vache dans le respect de l’égalité, qui n’existe plus désormais.
Des milliards s’évaporent pour le plaisir de partis iniques et ignobles qui, sous les grimaces de leurs opportunistes se voudraient clairs, alors qu’ils sont d’une noirceur sans commune mesure. Si l’on voulait prouver la connivence existant entre les partis et l’argenture, ici est le lieu, ici est le dédale de la féodalité qui se veut gouvernante du Peuple alors qu’elle n’est que chien fidèle de cohortes en brumes qui se gaussent de la pauvreté, qui ne vivent que sur le sang et les larmes, la sueur et la peine de celles et de ceux qui travaillent ! Cette puanteur glauque issue du ravinement du Politique par rapport à l’Économique marque désormais la frontière inégalée qui existera entre les prédateurs et les Peuples, qui ne pourront que se révolter, sauf à penser que l’idiotie congénitale les broie, agencée en cela par des médias débiles et délirants aux ordres sous-politiques.
Le Peuple de France doit se réveiller, et demander les noms des vingt-sept qui se cachent dans les dossiers des ministères requis et aux ordres, car la Femme que l’on accuse, n’est qu’une personne parmi le caravansérail qui, ignorant la Loi, cache son butin dans les coffres lourds de dizaines de Pays où l’on ne fait que son métier de banquier. Des milliards dus à l’État Français dorment dans ces banques, et il conviendra qu’ils reviennent dans ses caisses afin de cesser de faire payer aux Françaises et aux Français le laxisme coordonné des pilleurs de notre Nation, des voleurs de grands chemins qui cachent leur répugnance sous les accents triomphant d’un mondialisme qui leur fait accroire qu’ils sont au-dessus de toutes les lois, les lois des Nations, les Lois Humaines !
Il suffit de cette autodéfense de la pourriture qui sévit dans tous les partis comme dans toutes les Nations. Les Peuples doivent coordonner leurs efforts pour se libérer de ce fardeau de corrupteurs, d’intrigants, de Rastignac qui prolifèrent comme les rats à bord des navires en haute mer. Que l’État, par l’État j’entends le Peuple et ses véritables représentants, non ces larbins putrides, fasse son travail, tire la laine de cette pelote absolument délirante, et tomberont alors tous les caciques de la pudibonderie, tous les moralistes de pacotilles qui ne vivent que par les miettes de ce miroir aux alouettes qui les tient debout, alors ce miroir se fracassera et dévoilera où va l’argent, pourquoi il existe un tel déficit, qui crée le déficit, et pourquoi il le crée, alors tomberont en disgrâce la pourriture et ses servants, les tenanciers de ce bordel légal, qu’il soit National ou international, qui veulent que les prostituées et prostitués soient les citoyennes et les citoyens des Nations, complaisant au plaisir de ces non-humains qui se veulent gouvernants pour cacher la misère répugnante de leur non-intelligence sous le factice et la pacotille.
Face à ce raz de marée, on verra alors tout un peuple de commis politique déserter les bancs des assemblées, rendre leur tablier, se cacher au plus profond des campagnes, et ils et elles seront nombreux à disparaître du champ de la politique, manipulée par le calvaire de cette économie de pirates et de violeurs de Peuples. Ces incapables seront enfin éliminés du champ de la Politique, de la vraie Politique, celle servant à élever les Peuples et non les réduire en esclavage. Ces incapables qui se réunissent et se circonscrivent dans l’admiration du pourrissoir qui sévit, incapables de prendre des mesures politiques, incapables de prendre des mesures naturelles, et l’on comprend mieux pourquoi avec cette Affaire qui cingle de plein fouet les prébendiers en tout genre qui sévissent dans notre Nation, à l’image des fous de Dieu, fous de fric, d’argent, dussent-ils complaire au déshonneur, à la forfaiture, à la trahison, à l’ignominie, tenus qu’elles et ils sont par des loges devenues des cloaques, par des chimères économiques, des "coups", bestiaires grouillant dans toutes les arcanes des États, comme autant de vers sur la plaie qu’ils infligent aux Peuples.
Il est trop tard pour masquer cette imposture. Et nous ne remercierons jamais assez les Helvètes de passer aux actes pour dénoncer cette ignominie, et faire apparaître au-delà de l’arbre qui cache la forêt, la forêt immonde de sangsues qui se gorgent du sang du Peuple de France qui devrait rembourser un endettement dont il n’est en aucun cas responsable. Il suffit de l’outrance ! Les Françaises et les Français n’ont pas à subir l’avanie affligeante du parasitisme qui grève ses finances, les finances doivent être remises à niveau, globalement, et les milliards disparus mystérieusement réinjectés dans ce "déficit" programmé pour détruire la Nation. Car croyez-vous un seul instant que ce déficit n’ait pas été programmé ?
Il serait temps de se réveiller et de voir la réalité en face, cette réalité dont le premier fil vient de se révéler, et qui n’est comme je l’ai dit plus haut qu’un fil de la pelote qu’il convient désormais de mettre à plat, totalement, car ce qui se passe en France se passe de la même manière dans le cadre d’un certain nombre de Pays, et notamment des Pays Européens, désormais sous le joug d’une économie dirigiste qui ne se met en place que pour masquer cette infamie qui grève toutes les Nations, et que les Peuples devraient payer ! Des révolutions se sont faites pour beaucoup moins que cela. Il n’y aura pas de révolution, ce serait trop d’honneur pour ce qui ne relève que du Pénal, mais des actes des citoyennes et citoyens qui refuseront en masse de porter sur leur dos la gabegie intolérable légiférée par la féodalité qui se veut règne, elle-même esclave de la piraterie économique.
Et ce petit monde s’imagine une "élite" alors qu’elle n’est que litière de l’inconséquence, tragique perversion de l’égo qui a tout à apprendre du Politique avec un P majuscule. Nous ne sommes qu’au début de cette Affaire, et c’est tant mieux, le football ne pourra la masquer, les vacances des citoyennes et des citoyens encore moins, tant le cachet de la perfidie en entache l’existence. N’oublions pas encore une fois qu’ici ce ne sont pas les hommes à terre qu’il faut piétiner mais le système de corruption qui à l’image de la piraterie économique, sévit dans nos Nations, et restituer la transparence par l’élection de la probité et de l’intégrité, par l’élection de la Capacité et du don absolu à l’intérêt général.
© Vincent Thierry