L'esprit de Sparte

L’esprit de Sparte

 

La Grèce se réveille de sa torpeur. Il était temps, après le coup d’État fomenté, organisé, et sanctifié par les prédateurs de ce nouvel ordre mondial qui se basent sur la destruction des Peuples pour asseoir leur pouvoir. À la violence qui n’est plus la violence de l’État mais une violence apatride gouvernée par le seul profit, le Peuple Grec répond par la violence, ce qui est parfaitement naturel. On ne peut décréter impunément la mise en esclavage d’un Peuple sans en subir les conséquences. Que quelques forfaits, traîtres aux Nations, cupides hurluberlus y voient là une expression de quelques anarchistes, ils se trompent lourdement.

La démocratie a été souillée par l’argenture dans ce Pays, comme jamais, remplacée par la tyrannie des médiocres, celles et ceux qui défendent l’usurpation pharaonique de tous les rapaces de la terre, unis dans leur déviance mentale voulant la destruction de ce qui ne les représente pas. Il est tout à fait normal que la Grèce, où est née la Démocratie, soit le premier Pays à se soulever contre la barbarie. Barbarie des féaux de la Voie inversée couverte du sang, des larmes et de la sueur des Peuples qui se soumettent à son chantage.

Un chantage bien orchestré, conte économique crée de toutes pièces afin d’appauvrir les Peuples en les réduisant à la mendicité, en les forçant à renoncer à leur Identité afin de se noyer dans l’abjection, la putridité orientée par le parasitisme réducteur de ce petit monde qui voudrait faire accroire arriver en sauveur, tel le FMI, alors qu’il n’est que le fourrier de la destruction, le porte-parole de la barbarie, le croque-mort des Nations, le génocidaire des Identités multimillénaires.

Ce qu’il y a d’extraordinaire dans l’action de la barbarie c’est qu’elle s’imagine que les Peuples ne se rendent pas comptent de sa présence répugnante. Le commun des mortels en sa sagesse populaire se rend parfaitement compte de la situation dans laquelle elle le soumet. De soumission donc ? Que non ! Aucun Peuple ne doit se soumettre à cette aberration mentale née d’esprits atrophiés, ne voyant dans le vivant qu’une unité économique. La Grèce doit se défaire de ses chaînes, sortir de cette "europe" des barbares, rebattre sa monnaie, et protéger ses frontières par la remise en adéquation de barrières douanières qui lui permettront de sortir de l’esclavagisme auquel on la soumet. Ce n’est qu’au prix de cette action qu’elle continuera à vivre, à faire vivre son Peuple, un Peuple libre et non un Peuple domestiqué par l’aberration qui se veut triomphante.

Ici il ne s’agit de faire valoir tel ou tel parti existant vendu à la prétention de la dictature du "nouvel ordre mondial", mais bien au contraire de couronner le parti du Peuple par-delà la soumission, la forfaiture, la trahison. Ce parti doit prendre le pouvoir légalement et appliquer immédiatement les mesures permettant à son Peuple de se libérer du fléau du parasitisme. Foyer de la Démocratie, ce Pays libéré des sangsues barbares permettra alors aux Pays soumis par la même barbarie de se libérer à leur tour du noyautage, de la compromission, de l’insinuation, du parasitisme de ses composantes. Je pense ici à l’Angleterre, à l’Irlande, demain au Portugal, à l’Espagne, à la France et l’Italie.

On nous dit qu’il n’y a pas d’alternative au mondialisme, ce qui est entièrement faux. Le mondialisme se bâtit sur l’esclavage, l’eugénisme, la dictature de l’argenture, la destruction des Identités, des Nations, des Cultures. Il existe une alternative, l’Universalité, qui respectueuse des Identités, des Nations, des Cultures créera l’Ordre Mondial de la capacité, celle permettant l’épanouissement de chaque Être Humain en respect de ses racines, en respect de son Identité, de son Peuple, de sa Nation, qui dans le concert des Nations et des groupements de Nations favorisera l’émergence de l’Être Humanité, et non de l’esclave. Oui des alternatives existent et tout Peuple qui se respecte a le devoir de son choix dans le cadre de ce petit monde, soit la barbarie, soit l’harmonie, comme chaque Être Humain a le choix de ne pas Être ou Être.

Le combat qui se mènera dans l’avenir proche n’est pas celui uniquement des religions comme on aime tant à le dire, mais bien le combat entre différentes visions du monde, soit un monde de barbares, soit un monde d’Êtres Humains, soit le monde de la soumission, soit le monde de l’élévation. Ne nous leurrons, pour l’instant la balance semble peser pour la barbarie, mais cela n’est qu’un trompe-l’œil, une illusion d’optique qui peut être balayée par la mise en marche de la quantité. Pour paraphraser Napoléon : "combien de divisions ?" L’Humanité représente six milliards d’individus, donc nous voyons très bien ce qui est leurre et ce qui ne l’est pas.

Ne vous laissez donc pas désinformer par les termes employés par la barbarie pour désigner les Peuples en action, ce ne sont ni des anarchistes, ni des "populistes", (toujours ces "isme" qui sont les pures fabulations de la propagande mondial-iste), qui défilent dans les rues mais bien chacun d’entre nous, lassé de servir de serfs et de vilains à une caste dont la médiocrité recèle un tel esprit de destruction qu’il convient un jour de s’opposer à ses prétentions dévastatrices. La Grèce en est là, et il ne faut pas se faire d’illusion, d’autres Pays suivront.

Face à la désintégration la Vie se rebelle de manière à prospérer, et ne se laisse en aucun cas anéantir par les avatars consternants d’un illuminisme délirant qui ce jour brille de toute sa noirceur sur toute la planète, un illuminisme d’errants accouplés à l’or tribal d’une divinité sans lendemain. Virtualité qui s’égosille et brame lorsque le Peuple s’agite, afin de ne pas perdre ses privilèges issus du néant, en culpabilisant le dit Peuple en l’associant avec ses créations les plus ridicules, les plus meurtrières et les plus insipides que la Nature Humaine ait connu, anarchisme, socialisme, communisme, national-socialisme, libéralisme, tous ces "ismes", comme précités qui ne sont que les doigts d’une même main, la main de la dictature des esprits étroits et endeuillés sur ce qui forge la réalité de l’Humanité, l’empathie, le courage, l’honneur, le respect.

Car enfin est ce faire preuve d’empathie lorsqu’on décrète la dictature sur le devenir Humain, est ce faire preuve de courage que de prendre des décisions sur le sort de l’Humanité en se cachant dans des congrès hyperprotégés par des hommes en armes, est ce faire preuve d’honneur lorsqu’on décide de supprimer une partie de l’Humanité pour préserver des privilèges acquis par le sang, la sueur et les larmes des Peuples, est-ce respecter l’Humain ? En aucun cas. Tout un chacun le comprendra, tout un chacun agira pour restituer à la réalité sa formalité et non sa virtualité, cela ne fait aucun doute. La quantité dissipera ce règne usurpé de l’argenture, lorsque les Peuples auront compris qu’ils sont le jouet du terrorisme le plus virulent qui puisse exister, celui imposé par la barbarie et ses émules, ces milliers et milliers d’êtres humains phagocytés par cette croyance relevant de l’utopie de se croire au-dessus de toutes limites dans l’exaction

La prévention est plus intéressante que la répression, cette répression que rien ne pourra arrêter car partie de cette partie intime des Peuples qui ne peut être déracinée par les fantasmes d’une propagande délirante qui ne prend plus ni pour les uns ni pour les autres, malgré la belle imperméabilité d’instituts de conditionnements pavlovien qui pensent régir en apprenant l’ordinaire et le superflu de la manipulation des masses à certaines franges de politiciens de tous ordres et de tous acabits qui vendent leur âme pour quelques rubis.

Le terrorisme intellectuel est totalement dépassé aujourd’hui grâce à la communication qui s’est établie entre les Peuples qui se respectent, qui ne s’arrête à la toile - qui pourra être censurée tant qu’on voudra maintenant, cela n’a aucune importance- il est trop tard pour l’illusion et le fantasme, car la Liberté de penser a déjà fait son chemin, inexorablement, par-devers la tragédie du politiquement "correct", de toutes ces aberrations qui se veulent dominantes et qui en fait ne sont rien qu’un flot de poussière sur les étagères des bibliothèques autorisées par les pouvoirs régaliens. Les "maîtres à penser" de cette dérision en arrivent à faire rire et on attend presque avec impatience leur pensum pour rire encore plus fort et voir à quel point ils ont oublié que l’intelligence demeure dans l’Esprit des Peuples, un Esprit que rien ne pourra détruire, et certainement pas leur monde illusoire dans lequel ils se couronneraient. N’est pas César qui veut être César. César a combattu sur les champs de bataille et ne s’est pas caché dans les tentures frappées du frontispice de la "gnose" pour œuvrer son empire.

L’empire n’appartient en aucun cas aux oiseaux nocturnes, mais bien aux oiseaux de lumière, aux combattants de la Voie, et non aux destructeurs de la Voie. Pour revenir à la Grèce, Alexandre a combattu debout, en plein jour, défaisant les satrapes et leurs armées, cette Perse ayant succombé aux avatars de l’infortune intellectuelle pour se vautrer dans la fange et l’immondice. L’esprit de Sparte est toujours présent, et cet Esprit, loin de disparaître sous les coups d’une sous-culture abreuvée d’ignorance, malgré les assauts d’un mondialisme déphasé du réel, ressurgit, comme ressurgiront en chaque Peuple leurs racines afin de taire l’opprobre, la connivence, la flagornerie et l’outrage. Il est encore temps de revoir l’inconditionnel qui se veut destinée de l’Humain, il est toujours temps de retourner à ses chères études et de contempler l’Humain autrement que comme un esclave, et à partir de là, tout peut être possible, dans le meilleur des mondes d’Orwell, mais dans un monde où l’Être Humain sera à la fois respecté et avenir de l’Humanité elle-même.

© Vincent Thierry