Article 10 de la Constitution

Article 10 de la Constitution

 

Dire en France devient de plus en plus problématique, sitôt fait, se précipitent les commissaires politiques diligentés par les voies expresses du mondialisme virtuel afin de voir si le dire est en adéquation avec la sainte destruction des Identités comme des Nations, et si ce n'est pas le cas, on observe tout de suite la manifestation judiciaire du dire par un procès, digne de ceux exercés pendant le communisme le plus noir, afin que l'auteur du dire soit condamné aux noms de lois détournées - car elles ne sont pas là pour dénoncer une opinion personnelle, mais pour protéger les personnes physiques de communautarismes distincts du Peuple.

Nous en sommes là dans notre Nation livrée en pâture à la domesticité de ce qui n'a jamais été elle et ne le sera jamais, car en elle subsiste l'esprit critique, cet esprit qui au-delà de lois d'exceptions détournées par tout ce qui ne constitue pas sa raison d'être, au-delà de ce que l'on appelle unilatéralement, le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie, permet de juger les actes et non les individus. Car qu'on se le dise, personne n'est au-dessus des lois, quelle que soit sa couleur, blanche, noire, jaune, violette, bleue, dans cette France contrainte, et dans le cas personnifié de ce journaliste traîné dans la boue par les écumeurs de la pensée unique, à bon droit devrait-il faire lui-même procès pour antisémitisme, persécution, obstruction à la liberté de penser, ce droit inaliénable qu'aucune loi ne viendra tarir, qu'aucun non droit ne viendra salir, car la France juge en fonction des actes, et non en fonction des appartenances à une quelconque communauté, ce communautarisme qui détruit la République et permet de masquer sous les lois détournées tout ce qui profite à sa destruction.

L'outrance de cette perversion de la pensée unique trouve ici son terme, et il serait temps dans ce déchaînement de l'institutionnalisation de ses procès politiques qu'adviennent leurs pendants, des dépôts de plaintes en masse et réguliers et des assignations globales contre toutes les représentations quelles qu'elles soient qui conchient à souhait la France et les Français, tuent, volent, pillent, détruisent, sans qu'un petit doigt ne soit levé au motif des lois iniques et anachroniques qui régulent une "pensée unique", qui n'est là que pour masquer les crimes et délits à tous niveaux des sociétés, que cela soit en haut comme en bas, tenaille de la destruction qu'arborent en fanion tous les destructeurs des Nations.

Le masque tombe de ces domaines associatifs qui ne sont pas là pour défendre l'individu en souffrance quelle que soit son origine, mais bien pour relayer les pitoyables errances du mondialisme dans tout ce qu'il a de plus nauséeux, à la ressemblance de cette Tcheka d'État dénoncée par la Cour des Comptes pour usure abusive de ses moyens, la soupe est bonne, et les naïfs qui pourraient encore croire aux bonnes intentions n'en seront que plus effrayés, effrayés de voir à quel point notre Pays qui a défendu la Liberté sur toutes faces de ce monde se trouve aujourd'hui enchaîné à la dérive mortelle de cette même liberté par les commissaires politiques du mondialisme apatride.

Ce procès ressemble au procès de ce militaire Français pour lequel en défense Zola s'exprima. Il est le procès du déni de penser, il est le procès de l'obstruction de penser, il est le procès politique par excellence qui n'a pas lieu d'être dans notre Nation qui est le pays qui a consacré la Liberté que d'aucuns aujourd'hui voudraient lui voir enlever. Ainsi serait-il temps de s'élever en masse contre ce déni, ce déni ridicule à la lecture des faits divers où chaque autochtone paie le prix charnel, le prix de ce silence morbide laissant place à toutes les tentations de détruire et dissoudre la pensée Humaine. Nous ne saurions ici trop rappeler Mandela qui passa des dizaines d'années dans les geôles pour avoir osé penser, et ces centaines de prisonniers que l'on dit politique qui croupissent dans des prisons, tel Cuba, la Chine et tant d'autres Pays pour avoir émis une opinion: la France doit-elle se fourvoyer dans cette errance au nom d'une quelconque communauté?

La France n'est pas un puzzle de communautés, elle accueille un Peuple et lorsque certains de ses membres fussent-ils blancs, noirs, jaunes, bleus, violets, sont malheureusement compromis dans des actions illégales, ils ne doivent pouvoir se réfugier sous les alibis grotesques de tous ces "ismes" qui sont devenus les phares des aveugles, et encore moins déclarer coupable au nom de ces "ismes" un journaliste qui ne fait que son travail et dont la liberté de penser ne doit être éliminée pour des motifs fallacieux. Ici, je ne juge pas le propos du personnage, je ne le justifie encore moins, je dis tout simplement qu'il est inacceptable de faire venir devant un tribunal un quelconque citoyen pour ses opinions dès lors qu'elles ne troublent pas l'ordre public au sens de l'article 10 de la Constitution de 1789, ce qui est parfaitement le cas ici puisque le personnage n'est pas un homme politique et ne détient aucun pouvoir ou aucune autorité légale, sinon celle de citoyen.

La Liberté c'est de pouvoir émettre une opinion, à tort où à raison, c'est cela et rien d'autre. Si certains contestent le propos, tout un chacun vient porter dans le débat la contradiction élémentaire, avec des preuves suffisantes pour clore un propos qui ne correspond pas à la réalité, la Liberté c'est cela et non cet affairisme de conviction qui veut s'imposer et imposer en se servant de lois que j'appelle iniques, car empêchant tout débat dans le réel, ce réel qui se transforme en virtuel devant lequel chacun  devrait s'agenouiller en contrition. Le respect n'est pas unilatéral, et c'est bien pour cela que face à cette indécence dans le cadre d'un propos qui n'appelle en aucun cas à la haine, encore moins à la discrimination, il est temps que l'opinion se révèle, et prioritairement se fasse respecter devant ces mêmes tribunaux dans lesquels on ose juger le droit de penser.

La France n'a pas à mettre genoux à terre devant une quelconque barbarie et encore moins lorsque cela touche la liberté de penser de ses citoyens, ce n'est que dans le cadre de cette liberté de penser que les communautarismes s'effaceront au profit du Peuple, dont les individus quelle que soit leur couleur, leur religion, leur orientation, se redresseront avec la fierté d'être Français, d'appartenir à une Nation où le respect est multilatéral et non unilatéral. En attendant dans l'absolu de cette consécration de la défense publique, que chaque Française, que chaque Français quelle que soit sa couleur, sa croyance religieuse, son orientation, qui ressente un quelconque outrage verbal, physique, ou moral, en provenance d'une quelconque communauté ou d'un quelconque individu dépose une plainte régulière contre les impétrants à cet acte, afin de se faire respecter, se faire respecter quand il s'entend traiter de sous-chiens, lorsqu'il voit cracher sur la Croix et violer les cimetières, lorsqu'il voit violer ses enfants, lorsqu'il subit un racket quelconque, lorsqu'on lui fait obstruction dans la rue ou dans son quartier, au moment des ventes de drogues et autres produits mortels, lorsqu'on le menace en bande organisée, lorsqu'il doit subir que ce soit dans son emploi où dans sa vie privée le fléau du délire de la supériorité, lorsque dans chaque acte de sa vie courante il subit l'outrage se réfugiant derrière des lois iniques pour prospérer.

À ce degré, les tribunaux seront submergés chaque jour par des plaintes infinies et tout un chacun le sait pertinemment, ce qui prouve bien que la vie ensemble, ce n'est pas la vie en communauté mais au sein d'un Peuple que l'on respecte et qui respecte chacun de ses membres. Seule la Liberté de penser permettra d'établir les équilibres nécessaires à la vie en commun dans notre Nation, comme cela a toujours été avant que se mette en place cette théurgie de l'hypocrisie absolue que l'on appelle des lois sur les communautarismes, qui dans leurs contraintes officient elles-mêmes le fléau de cette aberration qui voit aujourd'hui non pas un Peuple, mais des communautés dont la haine surgit en chaque lieu, chaque place, chaque jour, du fait de l'irrespect vers lequel elles conduisent.

Il serait temps pour les uns et pour les autres de se réveiller de cette hypnose dans laquelle, lobotomisés par ces lois sans valeurs, les Êtres Humains ne sont plus qu'en soumission devant la virtualité. On ne fonde pas un Peuple sur la virtualité mais bien sûr une Identité respectueuse et respectée, quelle que soit la couleur, la conviction religieuse, l'orientation sexuelle de ses membres. La Liberté de penser est donc un combat de chaque seconde que chacun doit déployer afin de faire disparaître cette virtualité voyant ce jour un procès politique s'ouvrir au nom d'une réflexion personnelle. Il convient que chaque Française et chaque Français, quelle que soit sa couleur, ses convictions religieuses, son orientation sexuelle, demande à ses Députés d'expurger les Lois des Codes qui entravent cette Liberté, à défaut de demander un référendum, et enfin de ne voter que les Élus qui défendent la Liberté de penser qui est constitutionnelle.

© Vincent Thierry