Le viol psychique

Le viol psychique

 

L'agression permanente subie de la part de la médiatique errance par les citoyennes et citoyens de notre Pays, est à son comble. Nous avons ici la marque de fabrique, jusqu'à la nausée, de tout ce qui s'inscrit dans l'axe de la servilité profonde que tout un chacun se doit d'acclamer. Il est temps aux Françaises et Français de jeter aux poubelles de l'histoire la théurgie de l'information désinformée de la presse imprimée et télévisuelle qui a donné dans un problème relevant du droit commun, le sommet de leur aberration, le sommet d'une monoculture de valet de pouvoirs étroits et esclavagistes. La dérision de certains hommes politiques comme de certains "philosophes" de salons, comme de certains "juristes", comme de la plupart des "journalistes" restaient à démontrer, elle l'est désormais, sans fards, dans une défense ouvragée d'une sous-bestialité inhumaine. Sans l'ombre d'une réflexion sur les droits de la victime, on a assisté ici à la mise en évidence de ce grenouillage entre hommes et femmes politiques et journalistiques, une osmose particulièrement visqueuse couronnée par les représentants des sectes et loges qui s'imaginent gouvernance idéologique de notre Pays.

La démence émotionnelle dirigée des débats n'a pas manqué d'apparaître aux citoyennes et citoyens de notre Nation, voyant ce petit monde obséquieux à souhait envers le crime, admonester celles et ceux qui iraient à l'encontre de la défense du présumé coupable, raillant l'infortune de la victime, allant même la traiter de domestique, et quoi de plus normal dans ce monde de satrapes orientaux anachroniques, qui n'ont à la bouche que les "droits de l'homme" et n'en appliquent aucun lorsqu'ils ne ressortent pas de leur caste. On croit rêver quant à la nature profonde de ce monde qui n'est pas notre monde, le monde de la réalité. On serait bien naïf, cette naïveté qui perdrait la France si elle était seule en lice, de ne pas voir ici et encore une belle tentative de manipulation de l'opinion, qui toutefois a été rapidement dénoncée sur tous les sites qui comptent sur Internet et par le seul parti politique National existant, les autres par lâcheté de prébendiers s'autorisant un silence complice où tout simplement vociférant leur amitié pour le présumé coupable, allant jusqu'à saillir qu'il n'y avait pas mort d'homme, qui en loge, qui en secte, qu'elle se nomme le Siècle où Bildelberg, dont le personnage est membre d'importance.

Il serait temps que lesdites loges et sectes fassent le ménage de leurs troupeaux pour la plupart atteints de cette maladie stérile, de ce sida intellectuel consommé, qui sont initiés par le larbinage et la prébende. Nous sommes vraiment très loin de Coudenhove Kalergi, qui doit aujourd'hui s'interroger sur la nature de la peste qui s'est emparée des institutions qu'il a éveillées. Qu'il se rassure, la peste est connue et personne n'est dupe de sa fanfaronnade obséquieuse qui couronne le larmoiement reptilien des culs de basses-fosses où gîte cette dérision qui voudrait s'accroire exemplarité et lumière des temps. Le monde rit et les citoyens du monde reprennent en chœur la réalité de cette déficience qui se prononce et en même temps s'intéresse beaucoup plus au cas de la victime qu'au cas du présumé coupable.

Car ne nous leurrons pas, si acte de contrition il doit y avoir c'est bien de cette caste envers la victime, dont les mots sonnent comme le glas de leur vernis ascensionnel, le glas de ce qu'ils disent, le glas de ce qu'ils croient, le glas de leurs dévotions médiatiques le glas de cette décrépitude des valeurs qui les enlise, mettant à nu, sans failles, sans masques, leurs logorrhées les accusant de tout ce qui les entretient, ce sous-système anachronique dans lequel ils se voudraient règne, ce qu'ils ne seront jamais, malgré leurs mensonges, leurs duplicités, leurs propagandes. Il n'y a pas mystère de ce qui se passera dans les années qui vont suivre, l'icône de la gauche a été fauchée comme cette "gauche bénie oui oui, milliardaire et soupirante" va être balayée de la scène politique.

Comment pourrait-on accorder une seule voix à ce mouvement qui honore un présumé coupable sans l'ombre d'un mot pour la victime ? Le terme de "domestique" restera longtemps dans les mémoires et ce ne seront les vociférations des prétendants issus des sectes dénommées qui y changeront quelque chose. La comédie est terminée de cette duplicité. Celles et ceux qui n'en sont pas encore conscients, aveuglés qu'ils sont par la génuflexion médiatique, se rendront parfaitement compte qu'il y a quelque chose de pourri dans ce royaume de l'infatuation et sauront prendre le chemin de leur régénération. À n’en pas douter.

© Vincent Thierry