Péroraisons

Péroraisons

 

Péroraison des histrions contemplatifs, des chérubins en dévotion, de cette foule courtisane qui se presse attendant qu'on la domine, voici les nouvelles qui se pressent dans la frénésie des mots et des verbes, et de ce glauque langage, où faute de vocabulaire circonstancié, on invente des mots qui résonnent comme autant de mouroirs de notre langue admirable et admirée, non par le panache de la médiocrité, mais par l'initié aux mystères les plus probants, ceux de la définition. On discute, on glose, on s'agite, ici les cénacles de la reptation se congratulent, les officiants du ridicule composent, sous la baguette magique de l'insolence et du mensonge dévoilés parce que l'on ose appeler des femmes et des hommes politiques, roitelets sans royaume, attelés à la litière de l'usure, ahanant comme les troupeaux sous le joug de la non-humanité au droit de cuissage renommé qui se veut gouvernance.

On se baigne dans la galaxie des idiomes, des slogans, de cette réclame publicitaire qui n'attire que les impuissants de la conscience, ces infertiles domestiqués, larvaires à souhaits, passant les minutes de leur vie dans le crime impardonnable de ne pas exister, des écouteurs dans les oreilles, un portable dans les mains, gesticulant leur idiotie chronique, prête pour le "changement", ridicule permissivité du langage aphone qui revendique ses velléitaires difformités. Le changement de quoi ? Le monde ne s'est pas forgé avec les larbins de l'usure, les domestiques de ces sociétés de pensées esclaves de leurs maîtres, tout ce fourre-tout de la préhistoire humaine qui devra bien disparaître un jour dans l'Histoire pour faire place à la réalité de l'existence, sa densité, et non sa falsification.

Le changement nous dit-on, dans ce vent de folie vendant le politique comme on vend un fromage avec un cynisme de bon aloi. Que cela prêterait à rire si cela n'était pas aussi triste, triste de voir un Peuple, qui hier conquit l'Europe, ce jour larvaire de la bestialité et de ses dividendes, chronique de cette léthargie humiliante qui ne respire que par cette humiliation. Voici l'état de notre Nation, ce jour, curée de ce cosmopolitisme dévot, accaparé par toute la lie de la pensée, chevillée au corps de la médiocrité la plus purulente, où les commis de l'errance clament leur puissance, puissance de l'impuissance qui ferait rire un enfant de cinq ans un temps soit peu initié à l'esprit critique, labour de la courbette et de la génuflexion, et surtout du mensonge, car le saviez-vous, le mensonge est légiféré dans notre Pays, soumis à la mise au pas des nébuleuses mondialistes qui trouvent dans la boue leur terrain de jeu favori.

Comment pourrait-il en être autrement? Il n'y a ici nulle construction, mais bien l'évanescence nuageuse de la déréliction qui trône et a besoin d'un brouillage systémique pour parfaire ses illusions, dont une réflexion vient sans peine à bout. Leurre enfanté dans le ruisseau et qui retournera au ruisseau, viol des foules systémique s'accrochant aux basques de la tétanie des masses pour l'indicible degré zéro de l'intelligence, car nous y sommes et bien pire encore dans l'échelle du singe, où le non-être devient porteur des équations primales qui font du singe un être supérieur en tout.

Ah ! La bestialité se façonne, il n'y a là rien à dire, et se pâment toutes les larves dans cet essaim de la pourriture qui se consomme, allant jusqu'à s'agenouiller et ramper dans cette verroterie animale où l'on voit le mensonge trôner, que chacun se doit de croire ! Infamante désuétude au Pays de Molière, de Racine et de Corneille, où l'on voit bien qu'il y avait plus de liberté à s'exprimer dans leur temps que dans cette "république" bananière où se congratulent, les fourbes, les traîtres et les médiocres, tous ces incapables qui se réfugient derrière des lois iniques pour protéger leur carence, leur bêtise, la gangrène purulente qui les tient debout, cette gangrène de la pensée, de l'action, de l'honneur, de la beauté, réduits ici à la boue qu'ils imposent, une promiscuité nauséabonde qui ferait vomir tout nouveau né qui dans son innocence garde en lui, dans ses gènes, le sens de l'esthétique comme du devenir.

Et cet esprit de parade s'accouple, à ce monde du politique, monde incarné de l'impuissance, contrôlé par le bon argent sonnant et trébuchant, initié au siècle pour la fortune, dans ce cénacle qui ressemble à une gare où se décident les trajets, les arrêts, les dessertes de cette piétaille qui réclame un poste pour toucher des prébendes. Que la cour de Louis XIV était belle devant ce taudis où les porcs se délectent de la fange, détruisant la Nation, l’État, le Peuple, pour protéger leur droit de cuissage, de sodomie souveraine de Peuples entiers pour parfaire leur portefeuille, minables errants qui se veulent gouvernance, ne représentant pas 0,001 pour cent de la population et à l'image de la grenouille se voulant plus grosse que le bœuf.

Ici se tient toute l'écume purulente, la bestialité ordonnée se jaugeant à l'aune de sa perversité, et cela fait le politique. Qu'il soit permis de rire de cette incongruité, de cette indécence, de cette pitoyable mise en scène qu'aucun cinéaste, fut-il amateur n'accepterait. Grand guignol de la lâcheté accompagnée, du déshonneur marié à l'incurie, dépotoir ne pouvant charrier que des vestiges, décombres anachroniques qui se présentent dans ces élections truquées où on agite le foulard de l'infamie pour les élus qui oseraient consentir une voix pour le parti de la France. Ignominie de la perfidie qui nonobstant sa bêtise voudrait faire accroire qu'elle agit dans la légalité.

Déni de Démocratie forgé par l'infatuation, cette baudruche qui veut tout le fromage et n'en laisser aucune miette aux autres, encore moins si ces autres sont porteurs d'une vérité qui dénonce leur incurie tribale. Nous y voici dans ce déni, cette glauque pourriture qui se voudrait colombe devant les yeux fermés d'un Peuple qui ne voit pas qu'on l'exploite, le soumet au jeu de l'intérêt d'une dette qui ne devrait en aucun cas faire l'objet d'un paiement. L'hypocrisie est à son comble et ce qui est navrant pour l'intelligence, c'est qu'elle prend racine, voyant les précieuses ridicules de médias à genoux, relayer ses certitudes, cette pensée de l'idiotie qui n'a jamais connu de semblable par les civilisations. La bêtise est malheureusement l'entrave la plus pernicieuse qui puisse corrompre les Peuples. Et cette bêtise papillonne, virevolte, s'égosille, frénétique de ses menstrues comme une grue qui tapine, rameutant le client, ici l'électeur, bien entendu l'électeur illettré, gainé dans les ventouses ombilicales de la musique dissipée par ces gadgets qui sont légion dans la rue, le métro, au travail, et qui diffusent ses mots d'ordre, telle la vingt-cinquième image dans ces écrans plasmas qui vrillent le cerveau pour mieux l'asservir.

Asservissement à la stupidité, à la débilité qui voit nos Peuples couchés dans la fange et qui en redemandent, tant ils sont soumis au châtrage de cette hilarante perversion qu'est le monde interlope de ce que l'on appelle des artistes, fumistes sans voix égrenant les mots d'ordre de la bonne pensée. Cette pensée d'homoncule qui ne voit pas le paupérisme s'installer dans nos Nations, le communautarisme progresser à une vitesse vertigineuse, le manque de jugement délirer en donnant le droit de vote à l'immigration qui bientôt pourra façonner notre Pays en "république" Islamique. Aveuglément consternant irradiant le crime de haute trahison envers toutes les valeurs de nos Sociétés multimillénaires réduites à l'aune du temple de Mammon sous l'égide d'une tour de Babel en train de s'écrouler.

L'Histoire gardera de cette période le degré d'une décadence totale, des sociétés comme des mœurs conduisant à la désintégration, animée par la folie de pouvoirs sans contre-pouvoir, où la trahison, la fourberie, l'incapacité et la médiocrité auront été règne, un règne visqueux dans lesquels les Peuples acculturés, en état de démence précoce par illettrisme, viol psychique, altération de la raison, se sont engouffrés sans frémir, trop heureux de jouir encore de leur condition de dépravés, d'esclaves attitrés aux mains de barbares assoiffés de luxure, de prébendes et d'or.

Une Histoire qui prendra fin lorsque la raison Populaire par un vote massif vers les partis de son renouveau, expulsera toute cette boulimie associative de vénal affairisme qui ce jour se goberge de ses vomissures flétries. Cela n'est qu'une question de temps. L'intelligence saura supplanter ce monde avarié, et rendre à César ce qui appartient à César et non à ces loufoques servilités qui osent se présenter lors d'élections souveraines au nom du Peuple alors qu'ils défendent des intérêts particuliers qui n'ont rien à voir avec le Peuple, mais tout avec cette minorité servile aux ordres de Mammon. Nous y viendrons, et si par malheur les Partis de la Nation ne récoltaient pas le quota de voix nécessaire à leur présentation aux élections souveraines, du fait, comme nous l'avons dit ci dessus d'une opération haineuse agit par la malversation, ce sera partie remise, il n'y a rien à craindre.

Car les heures sont comptées de cette délirante perversité, de ces moutons noirs et blancs, de ce damier fauve où ne respire plus la droiture, mais le déshonneur. À un monde de larves, répondra un monde d'honneur où le sens Humain redévoilé permettra aux Êtres Humains de ne se satisfaire de la perméabilité de l'intelligence, ce crime circonscrit dans cet édifice qui ne résistera pas au vent de la Liberté, renvoyant à leurs chères études tout ce galimatias d'outrance, cette défécation tribale dont il est temps de faire table rase, si l'on veut restituer à notre Nation son avenir qui n'est pas celui de disparaître aux temps des gorgones usuraires, mais bien d'advenir le renouveau sur les ruines des temples de l'usure, un renouveau limpide, de transparence façonné qui ne sera plus litière de toutes les marques de lessive de cette peste rouge brune qui se veut dominante dans nos pays d'Europe, ce Reich accouplé à la "grande" Allemagne soumis aux bubons de l'usure, coiffé par l'errance et ses semis.

La France n'a pas à appartenir à cette bassesse qui s'impose en essorant les Peuples de leur vitalité, en conchiant leurs cultures, en violant leur réalité dimensionnelle, bio géo historique. La France doit sortir de ce jeu de cartes infâme où ne s'initie que la désintégration, et en conséquence son Peuple doit rejeter les porteurs de cette prétention qui se présentent au suffrage universel, dans un camp, le triomphe de la traîtrise, dans l'autre celui de l'utopie babélienne, l'un l'autre engageant le même combat tribal, où une troisième voie s'annonce, uniquement destinée aux idiots congénitaux, l'un l'autre partie créant cette troisième face. Il faut en finir avec ces bellâtres et ses tueurs de Nations, et pour cela, je le redis, choisir la voie nationale, la seule apte à nous désengager de la désintégration.

Et ce ne seront les quelques rustines apportées au choc titanesque de la plus vaste truanderie que le monde ait connu, celle de l'usure, qui doit changer en quoi que ce soit les regards éveillés, la trahison des intérêts nationaux une fois est suffisante pour qu'on ne se laisse pas enfermer dans le piège de 2007. À suivre donc, par un Peuple qui reprend courage, où qui, lamentablement laminé par la pensée unique, s'absorbe dans la nausée mondialiste dressant ses hérauts dans cette course au pouvoir qui s'annonce. Il serait peut-être plus simple pour ces hérauts de se laisser substituer par leurs mandants, comme cela se passe en Grèce et en Italie, mais cela est une autre histoire...

© Vincent Thierry