Les ténèbres sont
là, présentes, insidieuses, incontournables,
barrages de la lie et de ses menstrues, ces
nains grimaçants qui s’imaginent morale alors
qu’ils ne sont que destruction de la morale, qui
s’imaginent lois alors qu’ils ne sont qu’avatars
des lois, virtualité qui se désigne s’honore et
dans la grandiloquence de ses pompes se
glorifie. Terrible enseignement de la Vie qui se
dérive dans la nuit, terrible dessein lorsque
les Peuples acclament sans prendre conscience
qu’il convient de prendre son destin en main
afin d’affermir le renouveau, la splendeur de ce
renouveau, l’équilibre de ce songe que la Voie
témoigne, éloquence vive et forte qui ne se
méprise mais toujours s’initie et s’assigne dans
la présence de la force et de la beauté, dans la
présence du courage et de la grandeur, dans la
présence du don et de l’éternité en ce don.
Disgrâce du signe,
le chant des Poètes sera toujours, lumière dans
ce vide de la matérialité qui en parure se dore
de poussière, et la nuit peut-elle s’enseigner,
que le Verbe en sa féerie toujours reviendra
pour enchanter le devenir ! Et ce ne seront les
amoncellements de mensonges et d’ignorance, qui
viendront parades l’éclatant rivage de la Vie
que porte l’enseignement du Poète, car par delà
le temps, comme par delà l’espace, il se tient,
majeur dans un monde d’enfants capricieux, un
monde d’enfants sans lendemain qui veulent
garder leurs oripeaux pour accroire un seul
instant leur avenir. Théurge le Poète se dresse
sur leur horizon porteur du souffle de la Voie
dont il est pétale comme sépale par sa Voix qui
se tresse, s’origine et éblouie, magique
instance de la portée des règnes, magique par
l’essor, magique par l’assaut, magique par
l’éternité qu’il révèle, afin d’obérer les
malversations de leurs signes qui déshéritent,
ces signes qui s’étoffent de la fourberie, de la
duperie et de ses âpres constellations où se
dérivent la dénature comme la déréliction.
La Voie est
détournée et nous le savons, la Voie s’enfonce
dans les ténèbres de l’ignorance et de ses
velléités, elle se fond dans la désunion de
l’harmonie et de ses somptuosités. Il n’y a là
que vide, un vide intarissable qui se conflue
dans l’abstraction, la devise du néant et de ses
moires aisances, ces cris sacrilèges qui font de
l’humain un non humain, une chose qui ce cerne
par un apprentissage de larve, une vie larvaire
et un devenir sans lendemain, conséquence de
l’appariement de l’esclavage aux dramatiques
errances de la Démocratie qui est devenue un
fanion troué, déchiré, malmené, une serpillière
avec laquelle se torchent tous ces inutiles, ces
assoiffés d’une puissance impuissante, ces
incarnations d’un délire commun dont les prismes
sont de la pacotille, monnaie de singe que l’on
donnait en échange d’esclaves, monnaie de singe
que l’on donne aujourd’hui en échange d’une paix
sociale minable, où l’on voit le SMIC s’adonner
à la prosternation devant des milliardaires
décérébrés, des politiques vaniteux et
corruptibles, cour des miracles de ce siècle en
désuétude dont les ornementations sont de
fractales fractures qui demain charrieront un
flot de haine et de saccage.
Surenchérissement,
ce monde est un monde de mort, enchanté par ceux
et celles qui devraient prôner et élever la Vie.
Ici on avorte sans commune mesure, sans
discernement, là on euthanasie sans contrefaçon,
et la guerre larvée est partout pour mieux
vendre le matériel nécessaire à l’épuration
Humaine, l’hypocrisie dans toutes les bouches,
nourriture de la déficience mentale qui adresse
des psychologues à celles et ceux qui ont été
dans la tourmente, et autorise le meurtre avec
une efficacité digne de celui commis dans les
camps de concentration, qu’ils soient nazi ou
communiste ! Enchantement de la paresse mentale
tout un chacun se prosterne devant ce chant
« civilisateur », la boue est partout, le
putride dans tous les messages, orgie de la
déréliction qui fascine, obstrue la pensée pour
la convertir à cette menstrues de la perdition
de la vie dans les conjonctions d’ordres soumis
qui frisent l’insolence, cette insolence qui un
jour rendra des comptes sur les autels de la
Vie, qui, quelque soit le degré d’atteinte à son
égard, a toujours su se redresser de la
vindicte, du paupérisme intellectuel, de
l’abstraction outrancière.
Cette efficacité
est renforcée par les maîtres à penser de la
bêtise accouplée à l’ignorance, égérie des
médias en mal de papiers froissés qui finissent
là où ils doivent finir, dans les latrines de
l’humanité. L’inanité est le respire quotidien.
Le mot culture n’existe que dans la mémoire,
comme une tâche pour les maniaques de la
destruction qui se dressent devant l’horizon
pour conspuer la raison des civilisations.
Etonnant verbiage où la folie rôde attendant son
heure, pour s’inventer des passages vers le
néant, des philosophies de trottoirs, des
arcanes sans luminescences sinon celles déjà
dictées de la pacotille, de la verroterie
imagée, perpétuellement négatrice des valeurs
humaines, des histoires humaines, de la grandeur
humaine, pour ne faire valoir que l’ignominie
accouplée au mensonge. Belle culture noyée dans
cette pensée unique où ne se correspondent que
les prêtres de l’indécence, de la connerie,
pardonnez moi l’expression, mais il n’y a que
celle-ci pour faire valoir ces pseudos
philosophes qui se jouent un cinéma qui ne
trompe qu’eux-mêmes, des bien pensants de
l’acculturation la plus profonde qui gémissent
et pleurent sous les balles, des minables et des
potiches qui aident les pouvoirs à se maintenir
en place !
Pauvres Eres mal à
propos se dandinant dans la prose de leurs
propres sarcasmes, celles de leur incapacité à
vivre et à créer pour la vie, tant ils sont
hermétiques à la beauté, à la splendeur, à
l’incarnation de la Vie, qu’ils les méprisent et
trouvent honneur à glorifier un mouchetis
d’étrons sur une toile en la trouvant belle, à
leur image. Et ce sont ces dévots de la bêtise
qui de jour en jour insinuent leur incapacité
dans tout ce que compte de médias la terre
entière, des inutiles qui corrompent la vie, la
diffament, la détruisent, jusqu’à ce chantre de
l’apothéose de la mort qui ne crie qu’euthanasie
qui se voit glorifier par les pouvoirs alors
qu’il est l’anachorète de l’inutilité par
excellence, un fléau digne de ses pairs qui vont
de par les ondes écrire et dire la bassesse dans
la digne perception de leur atrophie mentale qui
se voudrait gouverner le devenir des Peuples et
des Chants, pauvres Eres malades qui devraient
utiliser sans parcimonie les élytres de leurs
divinités, psychologie infantile, psychanalyse
dévoyée, qui ne pourront que peux pour leurs
lendemains infatuées à l’aperception du Vivant !
Car la Vie est là,
et elle ne s’arrête à ces cris diffamatoires, à
ces orgiaques prédestinations de convenance, à
cette prêtrise de la connerie surannée, à cette
force qui voudrait réécrire son histoire,
interdire l’histoire elle-même, cette Histoire,
avec un H majuscule qui gène tant l’imbécillité
chronique, cette Histoire qui a vu l’Humain
grandir, se développer, cette Histoire
majestueuse sur laquelle ils crachent leurs
mépris tant ils sont châtrés pour toute œuvre
créatrice, domestiques de leurs sens,
domestiques de leurs pourrissements, domestiques
de leur atrophie, cette atrophie les vidant de
toute substance et les voyant zombis de
phantasmes édulcorés que tout Humain devrait à
leurs sens embrasser, mais que l’Humain rejette,
car le bon sens est là, grégaire, n’en déplaise,
magique, n’en déplaise, issu de la rémanence
formelle de l’action individuelle rencontrant
l’action générée, éloquence du Vivant qui malgré
la folie des désinences qui veulent formater le
lendemain, ne disparaîtra jamais, car innée et
non acquis, cet acquis que tous ces suppôts et
ces dévots de la mort cherchent à implanter de
gré ou de force dans les esprits qui se
fécondent !
La duperie ne dure
qu’un temps. Face à la barbarie, l’étendard de
la Liberté se dresse toujours ! La barbarie, le
terme est choisi, ne vous y trompez pas, qu’il
suffise de regarder autour de vous : une culture
du néant, des arts grotesques et délibérément
putride, une philosophie en trompe l’œil, une
mascarade de pouvoirs établis qui ne sont que
les marionnettes de groupes de pressions
totalement inféodés à l’impuissance,
l’impuissance de l’argent, l’impuissance de la
verroterie, entre les mains de nains
intellectuels qui ne pensent qu’à leur petite
personne atrophiée, clameur de la guerre,
clameur de la bestialité, clameur de la
pourriture qui suinte sur ce monde et dans ce
monde qu’il convient de nettoyer de leurs
scories, de leurs mots d’ordre, de leurs pensées
« sublimes », de leur dévoiement, de leur
insanité et de leur grossièreté, fourriers de
leur illuminisme le plus décomposé, celui de la
charogne qui réclame son due, la jalousie pour
nectar, jalousie de l’Ordre, jalousie de la
Beauté, jalousie de l’Harmonie, jalousie tout
court de ces prédateurs qui se glorifient,
glosent sur leur certitude d’être alors qu’ils
ne sont que paraître et dénaturent l’Humanité
par leur langage assoiffé de bubonique errance,
barbares en nombres livrant la terre à l’agonie,
barbares sans pitié qui tuent sans vergogne pour
le seul plaisir de leur arrogance !
Cette arrogance
qui parade, se vivifie, dans le drame conçu qui
les voie ce jour s’arroger toutes les
justifications de leurs prébendes, de leurs
dysharmonies, de leurs leurres qui les étouffent
et les dévoilent, tous fastes de la décadence
qui appelle un vent non seulement de colère,
mais un vent sans mystère, de ceux qui fécondent
la terre et permirent à l’Humain de se dresser
debout face à cette face de la barbarie la plus
démesurée, voyant les uns les autres se tenir
par la main dans cette ignominie qui est la
leur, jusqu’au dépeçage de pays de manière à ce
que l’on ne voit pas leur infamie (rappelons
pétrole contre nourriture pour l’Irak, rappelons
ce Kosovo vivier infect de tout ce qui est
aujourd’hui trafic d’organes et trafic humain,
rappelons le Darfour où la Chrétienté est
décimée pour le plaisir de l’or noir, rappelons
le Tibet où le massacre des innocents se
perpétue, rappelons le Sri Lanka où les
Chrétiens qui se battent pour leur Liberté
contre l’hégémonie des Musulmans sont présentés
comme des monstres, et nous pourrions
additionner ici pages sur pages, livres sur
livres), leurre suprême de la défaillance
accomplie lorsqu’on laisse se pervertir les
institutions par des êtres sans foi ni loi,
qu’elles soient secrètes, discrètes ou
apparentes, et ce jusqu’au plus haut niveau que
l’on nous montre en exemple, l’ONU, vivier,
malgré les bonnes volontés qui y sont commises,
de tout ce que cette Barbarie enfante et qui ce
jour se drape dans l’illusionnisme d’un nouvel
ordre mondial, fatras d’inconvenance et
d’inconséquence qui dirigent l’Humanité vers ces
ténèbres les plus endémiques qui soient !
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