III LA BARBARIE
Voici le temple et on s’y incline, voici la gerbe et on la congratule, voici venir les mentors de ce siècle. Qu’il nous soit ici permis de regarder cet aréopage de biens intentionnés quand au destin Humain. Représentants des Peuples ? Que non ! Représentants dûment élus par les Peuples ? Que non ! Autorités naturelles alors me direz vous ? Que non ! Nous sommes en face d’un cloaque barbare de couronnés et non couronnés qui se tiennent les uns les autres par la justification de leur vie de néant sur cette terre, l’argent ! Que croyez vous donc ? Ici bas, dans ce néant des ténèbres, il n’y a que la matérialité la plus profonde qui tient ces non-être là ! Non être, car ils n’ont aucunement le nom d’être Humain, ne le croyez un seul instant, lorsqu’ils décident pour les uns et pour les autres de la famine, de la rupture économique, du cours des matières premières, lorsqu’ils décident tout simplement de laisser crever de faim des Peuples entiers, de mettre au chômage des masses entières d’ouvriers et d’employés, pour le seul profit de leur errance ! Ils sont là, roitelets de la barbarie la plus immonde qu’ait connue l’Humanité, celle de la médiocrité !
Ils s’entourent de leurs festives langueurs, de ces apôtres de la pourriture qui vagissent dans tous les gouvernements, officie dans les antichambres des pouvoirs autorisés, valets impérissables de la sénescence et de l’absolutisme les plus rigoureux. La cour est là, regardez là, applaudissez des deux mains à l’outrage des bourreaux qui vous confinent dans la bassesse, vous autorisent dans la pauvreté et pire le paupérisme intellectuel, vous narguent et vous ignorent dans le cadre ouvert de leurs débats où ne sont autorisés que les prélats de la reptation la plus fétide ! Ils vous gouvernent, le saviez vous, ils font et défont les gouvernements à coup de publicité, à coups de monnaie, cette monnaie qu’ils gèrent comme ils le veulent, imbus de ce que leur classe considère comme leur privilège, un privilège répugnant qui vous rends serviles à souhaits devant les miettes qu’ils vous dispensent, ces miettes qu’ils dispensent avec une avarice sans tâche, lâches qu’ils sont de penser une seul instant que vous soyez en droit de vivre pour mieux les servir, car s’ils pouvaient se passer de votre cour d’esclaves consentants, ils se passeraient de vous, et déjà commencent à s’en passer en s’autorisant les plus vastes génocides qui soient, commandités depuis belle lurette par le Club de Rome dont les élucubrations dictent la pensée de tous les tueurs nés de cette planète, ceux dont on ne parle pas, ceux qui vous vident de votre substance d’être Humain pour mieux vous voir en catalepsie devant leurs inepties.
Accroire vous font-ils de leurs mesures exemplaires, de leur créativité ? Mais de quelle créativité parle t’on ici, de celle des conseils d’administrations ? De celle des Ingénieurs et Exécutants ? Bien entendu de celle de ces accaparateurs de la richesse publique, de celles des commentateurs de la sapience publique, de celles des spéculateurs les plus éhontés que la planète ait eu à connaître, ces suppôts de la tyrannie, ayant achetés l’aristocratie en faillite, les royautés en désuétude, par mariage forcée, par le mariage de l’or avec ce qui était encore grandeur qui aujourd’hui n’est plus que répugnance au regard de l’Humain naturellement constitué, une répugnance sans bornes et sans limites qui se conditionne aujourd’hui sous le feu d’une actualité bassement servile, voyant se gaver de dividendes sur la sueur et le sang des travailleurs et leurs devenir, ces fainéants naturels qui se rengorgent de leur luxure et s’apitoient sur leur sort en faisant payer aux Peuples la dérision de leur infortune calculée, ignoble décrépitude qui surgit comme un éclair dans ce ciel jusque là voilé par les ténèbres insatiables du pourrissement Humain dans lequel se complaisent ces barbares assoiffés de sang !
N’en déplaise, il faudra voir un jour ces tyrans retourner à la terre qu’ils cultiveront, au lieu de rire avec insolence de tout ce qu’ils constituent de misère et de famine par ce monde ! La France a connu une révolution qui devrait faire pâle figure lorsque les Esprits auront enfin compris ce qu’ils représentent pour ces errants de la Vie ! Car enfin que représentent-ils ? Sinon des esclaves à leur service, des serfs que l’on trait à souhait, des vilains qui n’ont le droit que de s’exprimer que par un malheureux bulletin de vote qui lui-même se trouve floué par des campagnes « politiques » inféodées à des systèmes de pensée dont le devenir est toujours celui de la mise en coupe réglée de l’Humanité par une pensée unique, un « politiquement correct » qui n’épargne en aucun cas la Vie, mais bien au contraire lui substitue une mesure de culpabilisation qui sous tend toute destruction, destruction des Ethnies, destruction des Régions, destruction des Peuples, destruction des Nations, destruction des Races, destruction de l’Humanité, au profit d’une affliction voyant la domination des prédateurs et l’abaissement spontanée des Etres Humains, électeurs d’images, électeurs de croyances dictées par une propagande éhontée, électeurs appauvris par le langage du clinquant, de ce clinquant qui se farde sous les hospices d’un discours inintelligible que l’on prétend « intellectuel » !
Qu’ils sont beaux tous ces prétendants au service des prédateurs, ils se confinent dans une parade où chacun surtout n’essaie pas de nuire à la parole d’autrui, tous liés par ce serment de la dénature et de ses règnes, tous liés par ce sacre du pourrissement des civilisations, des histoires régionales et nationales, comme internationales par ailleurs, tous en voie de l’accomplissement de la mort et de ses enfantements, cette stérilité qui marque de son emprunte tous ces jouteurs du néant, avec leurs sourires hypocrites, leurs langueurs et leurs colères calculées, tous ces errants qui se vendent corps et âme à la désintégration de toutes valeurs, et qui, comble de l’ironie, s’autorisent à faire croire qu’ils défendent des valeurs, mais lesquelles ? Celles qui sont les supports de l’économie de l’avilissement, avilissement confluant les êtres Humains à mendier leur pitance près de ces chevaliers servants de la moisissure dominante, cette moisissure qui s’estime l’élite, et qui n’est en vérité que l’élite inverse, une élite de la nuit, des ténèbres, une élite de la médiocrité qui n’accepte dans les rangs de la politique couronnée que sa propre image, image du mensonge, image de la duperie, image de l’ignorance, image de la servilité, image dont la lecture insondable est de la bassesse la candeur et l’ineffable vernis qui se promet de promesse en promesse dans une litanie sans failles qui, appris par cœur, n’a pour but que la mise en coupe réglée de l’Humain en chaque lieu, par ce temps !
La barbarie à visage inhumain est là, vous l’aurez compris, inhumain car incapable d’empathie, d’altruisme, de don, ces valeurs suprêmes de l’Humain qu’elle méconnaît, toute à son atrophie, cette atrophie qui caractérise ses tenants et ses aboutissants voués au culte de l’or, servants sans conditions de leurs privilèges acquis par le sang et la sueur des Etres Humains, ces esclaves nés, asservis à leurs délires et la justification de leurs délires, ères sans nom dont le nombre est limité, je vous rassure, qui se gargarisent dans l’étrange condition de leur volition, voyant ce jour la dictature comme finalité de leurs artefacts, une dictature qui chaque jour se révèle, là, dans l’asservissement des Peuples aux errances calculées pour métisser l’ensemble de l’Humanité, ici dans l’appauvrissement culturel permettant de dominer par la bassesse et l’instinct, là dans l’acculturation totale permettant d’initier la veulerie, la peur, ici dans la surveillance étroite de chaque geste par la vidéo surveillance, l’insinuation de la terreur, là dans l’utilisation de tueurs fous programmés qui massacrent des innocents plus particulièrement dans les écoles afin d’instiguer le dégoût des armes par les populations et ainsi les reléguer à l’âge de pierre afin de les dominer par la force, là dans la paupérisation des armées des Peuples qui ce jour deviennent des armées de prétoriens aux ordres de politiques, eux-mêmes aux ordres de la barbarie !
Nous y allons tout droit, et chacun de s’en rendre compte dans son subconscient, mais chacun de se taire tellement larvaire devant la propagande de cette barbarie édifiante, qui veut coupable chaque être Humain, coupable de respirer, coupable de créer, coupable de s’élever, la moisissure se servant des valeurs qu’elle haï pour faire accroire au respect, respect de l’autre, respect de la nature, respect qui n’est que l’irrespect dans toute sa folie et sa démesure, car unilatérale, sans bilatéralité, condition de l’existence, ainsi dans ce jeu cette écologie putride politique, niant la réalité pour asseoir les fondements de la barbarie la plus nuisible, celle de l’être combattant l’être, nucléarisation permettant le pur asservissement de l’Humain par l’Humain, devenu lui-même contrôleur de son propre asservissement, larve parmi les larves qui ne conçoit plus la réalité mais la fiction, la virtualité qu’on lui assigne, pensée sublime, détraquée, puérile, noctambule, face de ce soit disant terrorisme permettant toutes les dénégations des identités, la belle invention que voilà, permettant de détruire des Peuples entiers, des Nations entières, surtout si elles ont participés au plus grand racket de l’histoire Humaine, fomentée par l’ONU, je ne le rappellerai jamais assez, l’opération pétrole contre nourriture, cette infamie ayant permis à des états comme des sociétés comme des particuliers de s’enrichir sur le génocide programmé des enfants Irakiens, comme actuellement ce génocide tout court des enfants du Darfour qui sont nés Chrétiens et que personne ne défendra !
La barbarie est donc là, bien présente, ayant pour assistantes de multiples sociétés de pensées, des loges maçonniques ou assimilées, des associations, et bien entendu des partis politiques. Pauvres sociétés de pensées, pauvres loges maçonniques et assimilées, pauvres associations, pauvres partis politiques, tous phagocytés par cette moisissure, ce venin de la putridité, voyant des milliers d’êtres accroire en la valeur de leur mission, alors qu’ils ne sont que les rouages du pourrissement des civilisations qui avance, imperturbable, revêtant tous les visages pour mieux les contrôler, les destiner, les éradiquer si nécessaire, les écarter, les assassiner, car la moisissure n’est pas à cela prêt, elle aura fait plus de morts que le nazisme et le communisme réunis ! N’est-elle d’ailleurs pas idéologiquement la digne fille de cette thèse et antithèse, cette synthèse du nazisme et du communisme ? Elle l’est dans tout ce que ces idéologies ont pu déterminer de répugnant ! Elle l’est dans tout ce que ces idéologies ont pu faire montre de détermination dans la destruction et de la pensée et de l’Humain, au nom de cette abstraction couronnée que l’on nomme aujourd’hui le profit ! Ne vous leurrez vous êtes dans le règne de cette putridité, le nazi communisme, qui au sein des gouvernements rayonne avec cette particularité particulièrement odieuse, de se draper dans les voiles de la Démocratie !
Démocratie ? Quelle démocratie, celle de l’errance, celle destituant les Peuples, les Nations, au nom de quoi ? De ce nouvel ordre mondial basé sur l’esclavage, ordre inverse s’il en fut dont le nom résonne comme celle des hordes sauvages qu’il fallait combattre afin de survivre ! Hordes de barbares qui ce jour se cristallisent afin de commettre leur forfait, la mise en place d’une dictature sans nom, dans le creuset de leur G8, de leur G20, de leur ONU totalement pervertie, de leur FMI aux ordres qui ne donne qu’avec parcimonie aux Peuples ayant besoin de survivre que sous la seule condition qu’ils acceptent la soumission à cet ordre dictatorial ! Démocratie vous avez dit ! La Démocratie se mérite, et on doit combattre pour elle, un combat inlassable, qui permettra de nettoyer à jamais les scories qui se sont, tels des parasites, incrustées dans toutes les Institutions, des plus simples aux plus complexes, parasites qui ne savent jouer qu’une seule partition, celle de leur inféodation aux prédateurs, traîtres à leur Patrie, traîtres à leurs Racines, traîtres à l’Humanité, serviles maniaques dont il convient désormais de prendre la mesure pour enfin nettoyer les écuries d’Augias dans lesquelles leurs servants se complaisent à souhait, dans leur bassesse comme leur affligeante servilité, marais fétide qu’il convient de reconquérir pour que renaisse la Démocratie en toutes Institutions, qu’elles soit discrètes, secrètes, ou apparentes, afin de les nettoyer de cette moisissure qui les anéanti au profit de la barbarie !