IV LES ÉCURIES D'AUGIAS
Prismatique déconvenue, pour les uns, pour les autres, voici le nouvel ordre mondial qui s’alimente de ses verrues, de ses bubons, de ses contemplateurs, de ses parasites en tout genre, économiques, politiques, pour instaurer quoi ? L’ordre ? La sécurité ? Le respect et l’entente entre les Peuples ? Que non ! Bien au contraire, le désordre, l’insécurité, le règne de la peur et de la terreur accouplé à un terrorisme de bon aloi qui renforce les défenses naturelles des privilèges et de leurs cohortes de tueurs nés de l’Humanité ! Car enfin où donc se situe l’harmonie dans ce charivari de l’inconsistance, de la désintégration, de la destruction ? Est-ce cela que doivent supporter les Etres Humains, l’irrespect de leur personne, l’irrespect de leur Ethnie, de leur Peuple, de leur Race, de leur Humanité ? Es ce cela que doivent comprendre les êtres Humains, que demain ils ne seront que des pions sur l’échiquier de la prosternation au dieu du profit et de ses pieuvres répugnantes et glauques, en acceptant la désintégration de leur réalité, de leur Histoire, de leur Grandeur, de leur Honneur, de leur Nation ?
Et d’où vient cette moisissure ardente qui convoite cette destruction, la destruction de tout ce qui façonne l’action individuée comme l’action générée, la multiplicité des cultures, la fascinante raison des sciences, l’accomplissement des thèmes religieux ? D’où vient donc cette force lamentable qui cherche à enrayer la marche Humaine vers son avenir, ce monde de l’Espace aux étoiles multipliées à l’infini, ce monde qui ne pourra se gérer avec cet écritoire du pourrissement que défendent les tenanciers immondes de ce nouvel ordre mondial qui sue la complicité, la duplicité, la fausseté, l’allégeance au crime organisé envers l’Humanité, en ses multiples enveloppes qui telles des poupées gigognes s’emboîtent les unes dans les autres avec ce seul but de rendre esclave l’Humain, le rendre non-être, à l’image de ceux qui en voudraient l’accomplissement sur notre Terre, je dis bien notre Terre, et non leur Terre, car elle ne leur appartient pas, et seraient-ils détenteurs à un titre quelconque de ses parcelles tant minières que naturelles qu’il suffirait d’un chant pour renverser à jamais cette condition de dépendance, ce chant qui viendra inéluctablement devant la misère qui s’accroît, le paupérisme qui s’accélère, la famine qui émonde, la malnutrition qui dévore ses enfants, toutes ces faces qui ne devraient en aucun cas exister en cette année 2009 de notre ère, mais qui persistent à cause de quelques féaux privilégiés qui pérorent le devenir pour conserver leurs privilèges insultants !
Nous parlons déjà de cette moisissure Humaine, qui a choisie d’être non humaine pour faciliter son ascension, ascension de la médiocrité qui ce jour parade sans jamais se lasser ! La moisissure est là, insinuant toutes faces des institutions, couronnant sa faconde par l’abstraction et ses devises. Elle n’est de la simple jalousie autorisée par des illuminés mais bien aussi de ces veules qui se complaisent de leurs orgies de pouvoirs mendiants, ces domestiques de l’Or qui maintenant consanguins dans leur agressivité morbide dressent des chemins dans chaque institution humaine pour fournir l’excellence de leurs prérogatives guidées uniquement par l’appât du gain, la sénescence de la vertu, la proclamation du dévoiement, la loufoquerie de la luxure, toutes faces que l’on retrouvait hier encore dans les bordels de campagne, qui ce jour est l’apanage de cette pseudo « grandeur » qui ne se convie qu’à la lie de ses débats et ses ébats. Pitoyables êtres sans noms, pitoyables écumes du marais fétide qu’ils inspirent et dans lequel ils se sentent des rois, des reines, des prétendants, des monarques ! Cela prêterait à rire si malheureusement ces êtres sans noms ne devisaient par leurs marques bestiales la condamnation de l’Humain à l’esclavage, et bien pire à la mort, par des guerres outrancières, des famines épouvantables, des pandémies fabriquées de toutes pièces tel ce sida multiforme qui leur ressemble tant !
La moisissure désignée, elle n’est ici que privilège, le pire reste à venir, la cohorte des larbins, tous ces tapineurs du pouvoir, ces prostitués caractéristiques, qui n’ont que l’inféodation à la bouche, l’hypocrisie pour rempart, tenus en laisse les uns les autres par leur pauvreté mentale, incapable d’assumer leur devenir, sans ces maîtres qui les gouvernent, les façonnent, les commettent dans le pire, y compris le crime, pour mieux les tenir, potentats de l’impuissance qui sont nés pour servir, potentats de la pestilence qui sont nés pour servir de liens entre les Peuples et les prédateurs qui les, ne croyons un seul instant qu’ils soient en odeur de sainteté, méprisent ! Celles-ci et ceux là sont les pires ! Des dictateurs en puissance, les mandibules de la faim pour sillon, la mâchoire raclant les parquets des ministères pour obtenir qui un portefeuille, qui une charge, qui un petit « pouvoir », et vous devez le croire, ils se drapent dans une virginité à toute épreuve, défendant des « valeurs », celles de la destruction bien entendu, pour faire accroire leur « valeur », sans jeux de mots, donnant des leçons de morale à qui veut bien les entendre, tous ces bobos et ces gogos qui ne vivent que pour parasiter le réel, cette lie des sociétés qui assoiffée de prébendes se révèlent les piliers de la décrépitude la plus avancée !
Et nous voici dans les combles et dans les fossés, et qu’y voyons nous ! O superbe aréopage de la frénésie complice ! Ici se tiennent tous les lèches culs de la terre, les écrivaillons, les philosophes du néant, les sociologues de la déréliction, les écologistes de la prédation, les inventeurs de la pourriture, les artistes de la désintégration, les poètes de l’étron, tous les fidéistes commissaires de l’acculturation la plus profonde, n’ayant pour mission que de complaire, complaire aux médias tenus en laisse, complaire aux publics aveuglés par leurs phasmes, complaire à la destruction des Nations, des Peuples, des Races, de l’Humanité, pour le seul plaisir de paraître ! Tout un monde grouillant de vermine qui sue la bassesse, l’idolâtrie, mais surtout la bêtise, cette bêtise alliée à l’ignorance profonde, qui frappe les esprits d’un sida multiforme, le sida intellectuel, couche de la prédation mentale qui lentement mais sûrement fait son chemin à la fois dans la malversation, l’outrage, et la perversion ! Regardez les, prébendiers de tous les honneurs, - mais de quel honneur peut on parler ? Lorsqu’on distribue des légions d’honneur à ces délités de l’esprit ! Ont-ils combattus sur un quelconque front pour mériter cette médaille ? Oui, bien entendu, sur le front de la destruction !- martingale de l’imaginaire portée par la virtualité, pissotière généralisée qui se veut maître à penser de nos générations et de celles à venir, alors qu’elle n’est que le vernis sous lequel se cache la pourriture grouillante des vers de la défécation mentale !
Cette défécation qui trouve ses mentors, ses « grands esprits » de la fourberie, de la duplicité et du mensonge, que tout un chacun se doit d’écouter religieusement, afin de complaire, agenouillé de préférence, le derrière offert ! Monde de truies et de gorets endimanchés, encore que les pauvres bêtes n’y peuvent rien, ainsi ne les aurais je cité que pour l’image de cette bouillabaisse de l’écoeurement qui tient lieu de respire culturel à nos Peuples encouragés dans la bestialité par ces immondices qui se pavanent et se congratulent en faisant accroire qu’elles et ils sont les fers de lance du savoir, des autorités en la matière, des spécialistes, des « experts » ! Mais qui donc guident ces mentors du pourrissement ? Entrons donc maintenant dans les cercles discrets où se façonne le monde en son autorité, ces cercles qui hier encore avait mesure d’être les remparts de cette perdition, qui ce jour se trouvent totalement inféodés à la bassesse qui les a insinué et dominé, ces cercles de valeurs qui aujourd’hui ne défendent plus que la boue et ses humiliations, ces cercles qui sont investis par les vizirs des prédateurs les plus ignobles que la Terre est portée, avachis par leurs poids monétaire, confluant à la grossesse et pire encore à l’obésité mentale, ces caricatures humaines qui n’ont plus de noms et qui n’inscrivent leur devenir que dans la mise en esclavage des êtres Humains afin de défendre leurs privilèges établis sur et par le sang des êtres Humains !
Mais que s’est-il passé pour en arriver là ! Conjonctures, la vanité alliée à la cupidité, sont là pour témoigner, et pour les uns en loge la cordonite, l’émulation de la parousie du paraître, et pour les autres le sentiment de la supériorité qui les fait frémir et jouir, malgré leur intellect désertifié, et pour les uns et pour les autres un sentiment de puissance palliant à leur impuissance naturelle les voyant réunis autour des privilèges en se gargarisant de leur pseudo pouvoir, un pouvoir de litanie, un pouvoir de prosélyte, un pouvoir asphyxié par sa propre bêtise, sa reptation, coordination de l’appauvrissement de toutes valeurs humaines conditionnant l’hérésie la plus profonde, celle de l’insanité, de la fécondité de la destruction, paravent à de plus amples et lâches besognes convoitant l’avortement comme règle l’euthanasie comme devenir, pour tous les Peuples, pour toutes celles et ceux qui ne se congratuleront pas dans le métissage le plus abrupt, l’esclavagisme le plus ignoble, tâches sans nombres qui s’évertuent et se propulsent dans les domaines politiques, qui, obéissants, bêtifiants, entonnent les « vertus » issues de ces cercles séniles où malheureusement s’engluent de multiples Etres Humains, embrigadés dans des certitudes qui ne sont que des culs de basses fosses où demain ils dépériront, noyés par le venin des vipères dont les chatoiements reptiliens font perdre et conscience et surconscience pour n’advenir qu’un inconscient collectif où se détruisent les plus belles espérances, les plus fortes réalités, les plus denses créativités, toutes formes devenant informes en cette rupture du réel qu’incarnent ces monuments mortifères !
Car ne nous trompons pas, il en est de même pour les Institutions Humaines discrètes, secrètes et formelles, les nids de reptiles sont partout, à l’encan, à la recherche de chaque création qui pourrait contrarier le dessein de leur plan atrophié, ce plan dessiné par l’injure et l’invective envers l’Humanité, ce plan attisé par les haines et jouet de toutes les duperie, ce plan morbide qui actuellement se voudrait finalisé alors que rien ne l’autorise à être approuvé par qui que ce soit devant l’ignominie dont il relève, cette ignominie économique, cette ignominie tribale, cette ignominie cannibale qu’il représente, l’ignominie de l’esclavage couronné dont chacun devrait être partie intégrante ? Non ! Ici cesse le leurre, ici cesse le couronnement de l’atrophie, la Vie dans son langage approprié sait taire la fourberie qui l’accapare, la Vie dans son serment évolutif sait tarir l’inconsistance, cette pyramide aux pieds d’argile qui s’effondre lentement mais sûrement, défendue encore par les prétoriens d’une pavane défunte, cette pavane de l’enchantement, de la magie de l’accroire, cette stérilité inconséquente qui devra d’une manière où d’une autre disparaître pour faire place à l’Humain dans sa grandeur et son honneur, l’Humain dont la destinée n’est pas celle de l’esclavage mais de la Liberté, cette Liberté enchaînée par ces ovipares impudents qui aujourd’hui encore cherchent à en accaparer la splendeur !
Et devant tout cela que doit donc faire l’Humain ? Se taire et accepter, devenir le ver qu’on attend de lui, dans l’humiliation, l’injure perpétuelle, tant de lui-même que de son Peuple, que de sa Race, que de son Humanité ? Où bien au contraire relever le défi de ce siècle qui est celui de nettoyer ces écuries d’Augias qui sentent la défécation, l’obésité monumentale de la fourberie, de la duplicité, de la déliquescence, de la reptation, de l’inféodation, de la soumission ! Ah ! Me diras t’on mais cela n’est guère possible de combattre cette folie ! Rendez vous compte, tant d’armées aux pieds que sans armes cela n’est guère possible, et lever des bataillons de vers devenus de ces pauvres Humains qui n’en portent plus que le nom, comment faire ? A chaque problème existe une solution, car en chaque problème se trouve la solution. Et il ne suffit de croire que la violence peut résoudre les problèmes, bien que si rien n’est fait pour remédier à cet état de fait décrypté, il est bien évident que l’hyper violence viendra à bout du fléau qui porte ce « nouvel ordre mondial », si tant nous pouvons penser que la jeunesse de ce monde, se sachant sans devenir, n’aura d’autres solutions que d’imposer par la force une rébellion sans fin qui mettra un terme à l’outrecuidance des décérébrés qui pensent imposer leur dictature de fer !