III DÉTERMINATION
En cycle de cette puissance qui se révèle une contraction temporelle, s’avance la Liberté dans un cri que rien ne peut arrêter, car issue des rémanences formelles que pas même un satrape ne pourrait juguler, car de l’orientation la manifestation qui se conjugue afin d’offrir à la Vie sa plénitude, et en aucun cas son renoncement. La Voie est ainsi faite qu’il ne suffit de coordonner ses essors pour en infléchir la course pour la stopper dans son élan qui est invariance par rapport aux phénomènes induits qui se concatènent dans les esprits oublieux, oublieux que la nécessité veille, imperturbable, sans l’ombre d’un doute, sur chaque Éveil comme sur chaque prononciation de son Chant, dans un éclat que bien peu savent regarder tant sa luminosité est magnificence, détermination, conjugaison d’un essor majestueux dont les éblouissements sont à la ressemblance de ces tsunamis qui nettoient les Îles des parchemins de leurs méandres calcinés.
Et l’aube dans ce firmament qui se tresse, d’eaux vives en sillons, de ces lieux tournés vers la démence où le devenir n’existe plus, couronné par le dessein de tyrans assoiffés d’or et de larbins, tout un aréopage de gratifiés par les sangsues de ce monde du veau d’or accouplé à des certitudes ignominieuses qui ne sont que de faire reluire la débilité mentale avancée d’atrophies qui se couronnent. Là était le lieu prédestiné, des rives désertiques gorgées de laves, friandises de tout ce qui se compte de dénature par ce monde, multinationales œuvrées par les largesses de leur suffisance, criminelles par essence, sans jeux de mot, puisant l’uranium, les phosphates, les rubis dans ce sentiment qu’une morgue dominante élève dans le paraître et surgit dans le néant, le néant des Autres, de ces Autres dont ils font suer le burnous, cristallisant les ovipares destinées comme autant d’hameçons les lignes en émois devant la pêche au gros, cétacés qu’il convient de ruiner et d’asservir afin d’obtenir la pure obéissance, flagellés par ceux-là mêmes qu’ils créent de toutes pièces afin d’asseoir leur puissance conditionnelle, ces reptiles assoiffés qui se gorgent du sang de leur Peuple avec une arrogance que nul à ce jour n’a connue.
Ainsi le satin des roses chimériques, voilant la face de gorgones intrépides et autoritaires qui ne sont là que pour servir les cours de bourse, ces alités de la création que l’on nomme les actionnaires, tout ce tas de petites prétentions ridicules qui frisent l’insolence, le mépris et leurs cohortes de verroteries, pauvres hères handicapés de la créativité qui ne se réjouissent et ne peuvent vivre que sur le malheur d’autrui. On pourrait parler d’ignobles personnages s’ils n’étaient dantesques dans leur fourberie, leur bestiale incapacité, leur couronnement vivipare, leur dénature profonde, accouplée à la servilité de celles et de ceux qui les dominent dans la déstructuration, la dénaturation, tous les errants de ce monde, ces errants qui font la pluie et le beau temps devant ces êtres affligeants qui cherchent à leur ressembler.
Errance, voici le mot capital qu’il convient ici d’élucider, errance des empires en déshérence, errance de parasites polymorphes qui se gorgent de leurs apatrides conditions, errance sans limite issue des religions comme des mythes, des turpitudes de l’Histoire comme des évanescences de quelques êtres ayant décidé d’asservir ce monde à leur prurit délétère. Errance en condition de tout ce qui noircit cette terre comme un tombeau, où l’on voit au nom de faux idéaux se poursuivre le rut des maîtres qui cherchent des esclaves, du Couchant les orientations qui se poursuivent aujourd’hui sous le regard aveugle de ces quelques constructions de l’Esprit, si claires à leur naissance, ce jour polluées par ces miasmes qui s’y fondent, purulences que nul n’admoneste car s’auto-protégeant par des lois de larves, des lois d’asservissement, des lois qui disparaîtront dans ce réveil qui ce jour balaie cette errance avec la vivacité du vent afin de détruire les dernières ruines de ces empires qui engloutissent tout sur leur passage et qui ce jour se heurtent à la volonté inexpugnable des Peuples en action.
Y voir dans l’altruisme de l’Hymne la répétition qui se prépare de cette ascension qui sera fulgurante, qui par-delà les assassinats politiques, les meurtres prémédités, des mercenaires des pouvoirs instaurés par cette acclimatation bestiale, ne s’arrêtera en chemin, ne se noiera en sa source, car la source elle-même. Et cette source ne se laissera tarir par la fécondité du mensonge telle qu’on la voit à l’œuvre actuellement dans ces Pays s’étant débarrassés de leurs tyrans, mettant en place de faux-semblant, tous corrompus par l’errance qui s’arroge le droit de prendre en main les révolutions efficientes, croyant encore leur place dans ce qu’ils ont conçu comme mouroir, mouroir des corps et des âmes, mouroir des esprits conditionnés par la fumisterie des opiacées divines, cette tolérance de la lâcheté qui ivre de son nom se répand comme une pandémie et se veut encore maîtresse. Non la source ne se tarira devant ce fléau qui ronge les corps des Nations !
Car il faudrait être aveugle pour ne pas voir la récupération des mouvements innés par cet acquis sauvage et barbare, mettant en place ses pions, ses lèches fondements du système organisé parce que l’on ose appeler le « nouvel ordre mondial », qui n’est autre que le nouveau désordre mondial, utopie du paraître comme de la virtualité, enrichissant les gueux de l’errance, les déracinés de la suffisance, tous prosternés devant leur veau d’or qui les tient debout et qui ne sont rien en dehors de cette scorie que la nature rejette. Il faudrait être aveugle, mais les Peuples ne le sont pas, voyants les dés pipés passer de mains en mains, araignes toiles de bellâtres assoiffés de prébendes, orgueilleux jusqu’à la moelle, défendant le prestigieux univers de cette folie barbare qui continue sous leurs semonces à tuer et tuer encore des manifestants pacifiques qui ne se leurrent sur leurs conditions de dépendances.
Les Peuples ne sont en rêve, les Peuples ne sont en crainte, et leur force, cette quantité farouche et déterminée viendra à bout de ces entrelacs de la perversion qui suintent le mépris, ces doctrinaires qui s’en viennent de partout conseiller les derniers pouvoirs en place, auscultant les avoirs et pesant leurs bourses comme autant de cafards dans les greniers de blés qui suintent déjà la mort. Il y a là toute une panoplie de serviles officiants en cours, des satrapes de dernier ressort, des êtres sans foi ni loi, et bien entendu les éternels barbares qui s’invitent devant le public et menacent dans le privé afin d’accroire et sauver leur position de monarque de ces terres qui se révoltent, et bien plus des minerais qui les composent, ces minerais qu’ils pillent sans états d’âme, hourdissant en secret sous les voiles d’une démocratie qu’ils veulent tronquer de nouveaux errants pour que leur convoitise ne cesse, leurs actionnaires ne dépérissent, leurs multinationales conservent leurs esclaves, les entreprises quelles qu’elles soient continuent à faire suer le burnous des Peuples affamés.
Tragédie mille fois renouvelée du bestiaire qui s’impose, de ces succursales de la mort qui paradent, ne comprenant un seul instant que les Peuples sont la Liberté, cette Liberté qu’ils ont noyée sous les miasmes de l’économique, de la consommation, de l’outrance, de la parade, sur laquelle règnent la défécation de ce monde, le chiendent de ce monde, le parasitisme le plus vulgaire et le plus outrancier, que chaque Peuple se devrait d’admirer ! Non, la Liberté ce n’est pas la Liberté économique uniquement, même si elle en est participe, la Liberté c’est le droit d’Etre et de s’épanouir dans l’ordre et la sécurité, c’est le droit à la Vie, c’est le droit du principe élémentaire et naturel qui n’est autre que la croissance de la Vie, et non la croissance de produits matérialisés à l’infini qui ne servent plus à rien, sinon à engraisser les obèses, ces obèses jusqu’à la lie qui s’ennuient sans le son tintinnabulant des écus devant lesquels ils se prosternent, sodomites joyeux du néant qui retourneront au néant.
Leur néant, car ce néant n’est pas celui des Peuples, n’est pas celui des Etres Humains qui aujourd’hui se dressent contre lui, dans la flamboyance et la clarté d’une vision humaniste qui n’a rien à voir avec les logorrhées de la bestialité académique dans laquelle bien des pays enchaînés vivent comme des esclaves, le nôtre en particulier en regard de sa cul-ture qui se sanctifie dans la transgression, l’adoration des pédophiles, nécrophage d’une pullulation de vermine qui grouille sur son sol comme autant de sauterelles dans un champ de blé, qui, rassurons-nous, dans le cadre de la détermination issue de sa rémanence formelle viendra à bout de ces chiures de mouches qui cherchent à le détruire, ces étrons olympiques conchiant son territoire, son Peuple, notre Nation qui ce jour est voilée par l’incongruité et la puanteur de l’errance en ses moindres sillons, et qui, comme ces Pays d’outre-mer, demain arborera l’oriflamme de sa libération, dans une détermination souveraine que rien ni personne ne pourra destituer.