IX RÉFLEXION
Nous pourrions ainsi continuer à fixer les lâchetés du présent, l’anarchie triomphante, mais le but n’est pas celui que nous poursuivons ici, qui est tout à fait autre, qui doit être une réponse globale à ce cancer global que subit le corps de l’Humanité. Deux solutions apparaissent immédiatement à cette dérive qui s’accroît puissance alors qu’elle est impuissance généralisée, impuissance à gouverner quoi que ce soit, impuissance à élever l’Humanité. Soit tout un chacun accélère son mouvement de fuite en avant vers cet abîme sans fond qui conditionnera l’Humain à une révolte totale qui destituera tout ce qui existe, ce qui pour certains représente une opportunité salvatrice, soit d’une manière asymétrique, l’Etre-Humain en ses multiples composantes reprend le pouvoir global qu’usurpe ce sida qui couvre la planète de ses phasmes et de ses illusions.
La deuxième méthode est autrement plus intéressante. Pour cela, il convient d’en approcher la réalité, et cette réalité trouve ses fondements dans l’insinuation, j’entends par insinuation la prise de pouvoir partout où il se trouve que ce soit dans les associations, les sociétés discrètes, les sociétés de pensées, les mouvements politiques quels qu’ils soient, et conjointement partout où il se fait valoir, dans tous les types d’institutions, Mairies, Conseils départementaux, régionaux, ministères, Assemblées Nationales, Etats, Institutions internationales, notamment ONU, FMI, OMC, OMS, etc. Nonobstant le domaine public, il convient de prendre le pouvoir dans toutes les sociétés privées quelle qu’elles soient, de la libre entreprise à la multinationale, secteurs bancaires et financiers de même. Face au coup d’état généralisé, il faut institutionnaliser un coup d’état permanent de l’Etre-Humain vis-à-vis des corps constituants et constitués des oligarques qui veulent régir ce petit monde.
Ce n’est qu’à ce prix que tomberont les uns après les autres les bastions de ce nouveau « désordre » mondial. Me direz-vous, cela semble impossible, et bien détrompez-vous, il n’y a rien de plus facile tant la grandiloquence, l’infatuation, est combinaison de ces réseaux qui s’entretiennent de prébendes en prébendes. Face à la tenaille qu’elles diligentent, savoir le paupérisme et l’ultra richesse, il faut relever le gang de cette tenaille en générant à l’intérieur des fléaux qu’ils manifestent les mots d’ordre qui en disperseront à jamais les cendres, et dans le domaine public favoriser l’émancipation continue des Peuples, deux actions complémentaires et définitives qui finiront par faire céder cette oligarchie en trompe l’œil dont les racines reposent sur de la poussière et en aucun cas sur les briques du réel que constituent les Etres-Humains, les Régions, les Peuples, les Nations, les Races, les Internations, l’Humanité.
Il n’est ici besoin de réunion pour agir, l’Action Humaine allant dans le sens de son élévation, de la construction et jamais dans le sens de la destruction. Tout ce qui est destruction doit disparaître dans le néant duquel elle n’aurait jamais dû sortir. La construction est résurgence de tout ce qui est Humain, et il ne sera pas difficile de renaître les cultures, les ornementations et les valeurs de chaque Peuple, tronquées ce jour par une bestialité d’apparat putride et déliquescente. La conscience de la rémanence active purement génétique des strates de l’Humain convergent inévitablement vers leur renaissance, renaissance de tout un chacun en ses appartenances, ses racines et ses forces vitales dont les complémentarités permettront d’infléchir naturellement le coup d’état mené par l’oligarchie du vide qui se veut couronnée. Tel est le principe de viduité qui doit se mettre en action si et si seulement les Etres-Humains veulent s’émanciper de cette infamie de la virtualité qui se veut gouvernance.
Travail par la base de la pyramide, travail par le cœur de la pyramide, travail par le sommet de la pyramide. Tout doit être investi. Ici il ne s’agit pas de détruire mais de construire. De fait en premier lieu tout doit être initié pour que l’économie retrouve son équilibre, par l'intermédiaire de Lois universelles rendant aux Etats leur totale autonomie en éliminant systématiquement et immédiatement de leur comptabilité tous les intérêts des dettes spéculative, en éradiquant la spéculation et en la taxant du montant de ses résultats financiers, action permettant de fluidifier le sang des échanges, qui n’est autre que la finance. Chaque Etat, en fonction de ces lois, retrouvera sa propre monnaie, qui ne sera plus entachée par l’usure et ses correspondances. Seuls les Etats auront droit de battre monnaie et en aucun cas les banques usuraires. Les Banques Nationales seront au service du Peuple et de l’Etat le représentant pour les prêts personnels et les prêts publics aux fins d’investissements nécessités pour l’épanouissement du Peuple. Au niveau international les échanges seront fluidifiés par un collège mondial des banques Nationales qui sous l’égide du Politique permettront la mise en œuvre de travaux d’intérêt général et exclusivement général.
Me dira-t-on, mais c’est impossible ! Bien sûr que cela est possible et c’est la logique pure qui doit mettre en œuvre ces lois afin de sortir les Nations de leur dépendance à cette oligarchie de façade qui ne travaille que pour elle-même et non pour l’Humanité ! Rendre aux Etats leur puissance monétaire est la première action à mettre en œuvre pour en finir avec l’usure, ce servage des Peuples par des banques privées qui n’ont pas à s’immiscer dans la marche des Etats. C’est le levier de toute rénovation naturelle de ce monde, un monde qui doit se séparer de l’ivraie afin de conduire l’Humanité vers son destin et non vers cet esclavage qui se veut triomphant. L’Etat retrouvant sa dimension, que voulez que fassent ces quelques institutionnels qui pompent le sang des Peuples comme des vampires assoiffés ? Rien, strictement rien, ils reviendront à l’ordre et à la mesure sans qu’il y ait besoin de faire preuve de la moindre autorité, sinon celles sine qua non du respect des Lois permettant leur évacuation globale des affaires des Etats, donc des affaires des Peuples qui n’ont pas à leur être soumis.
Combien sont-ils ? Que sont-ils ? Combien de divisions disait Napoléon à plus forte raison, aucune sinon celle de leur éconduite, leurs mercenaires, leurs chiens de guerre qui devant l’Armée des Peuples la rejoindront, trop contents de se sortir d’un piège dans lequel ils se sont enferrés. Lorsqu’un Etat décide unilatéralement de ne pas honorer les intérêts d’une dette spéculative, il a entièrement raison, et lorsque l’ensemble des Etats feront la même chose, croyez-vous un seul instant que va se dresser contre l’ensemble des Etats une seule armée, quelle qu’elle fut, sinon que pour se voir réduite à la poussière dès que les Peuples se lèveront ! La quantité, ne l’oubliez jamais est la force, et si en plus la raison domine cette force, voyez ce que les châteaux de cartes dressés par l’illusion valent ? Rien, strictement rien. Les Peuples aujourd’hui doivent frapper là où l’illusion est la plus monstrueuse, et cette illusion est représentée par ces intérêts privés qui jonglent avec l’usure afin de les rendre dépendants. Ce n’est qu’à ce prix que les Etats se redresseront et que les Peuples ne seront plus asservis par le néant.
On le voit actuellement avec certains Pays de cette « europe » de dupes qui refusent les taux d’intérêts privés, et qui en conscience refusent de prendre en charge un déficit conditionné par le renflouement de secteurs bancaires privés ! Ce n’est qu’un commencement, et ce commencement fera rapidement tache d’huile si bien compris est le sens de la démarche que la Liberté ne peut s’entacher de l’asservissement, donc de l’usure qui est le drapeau de cette oligarchie qui se veut règne. Un Peuple seul peut faire plier cette façade de papier, tous les Peuples ensemble, peuvent éradiquer ce tissu de mensonge qui broie le destin de l’Humanité, et les Peuples, lentement, mais sûrement se réveillent, l’Afrique du Nord, aujourd’hui, l’Afrique globalement demain, suivi de l’Europe, je parle de l’Europe des Nations et non de ce tigre de papier que l’on nomme l’europe qui n’est qu’une représentation de l’usure et de ses manifestations les plus glauques et les plus stériles, faux monnayeurs de la pensée initiée dont la voie inverse est la destinée qu’il voudrait destinée de tout un chacun, mais qui ne le sera pas, que l’on se rassure.
On le voit, il n’est pas nécessaire dès aujourd’hui d’avoir investi la totalité des institutions pour déjà faire plier l’oligarchie qui n’est qu’un éventail face au tigre qui sommeille dans chaque Peuple, un tigre vivant qui n’attend que son heure pour se réveiller lorsqu’affamé par la spéculation, l’asservissement, la folie ordinaire d’une oligarchie monstrueuse et tentaculaire, si ridicule en son quelque million face aux milliards d’Etres-Humains vivant sur notre petite planète, d’un seul bond fera plier cette prétention à l’institutionnalisation d’un nouveau « désordre » mondial. Ce temps n’est pas si éloigné, et ce ne seront les meurtres commandités, les assassinats politiques, l’instauration de la famine, la destruction de peuples entiers, qui y changeront quelque chose, car la courbe ce jour s’inverse et ne se redressera plus jamais pour cette oligarchie de la prébende, soumise désormais à cette contraction temporelle qui va la conduire dans les abîmes.