VI ISSUE
Nous ne sommes pas là pour critiquer les femmes et les hommes, quelques soient leurs modèles de pensées, leurs orientations familiales, sexuelles, leurs désirs profonds d’être ou de paraître, le sujet n’est pas là, le sujet va bien au-delà de cette rhétorique de l’individu qui dans l’absolu est partie intégrante de la composition de l’Univers et respectable en ce sens, nous sommes là pour mettre en évidence que la fonction quelle qu’elle soit peut façonner des prises de position et des interprétations qui ne sont pas le fait de l’individu mais de communautés qui, bâties sur une abstraction sinon une atrophie, peuvent mener l’individu a se commettre dans la non-humanité la plus redoutable. Or qu’est ce qui doit primer dans notre petit monde, notre Humanité ou notre non Humanité ?
Voila la question exacte qu’il faut se poser si l’on désire trouver une issue à ces phénomènes complexes de pouvoirs entrelacés et circonstanciés qui façonnent des fonctions dans lesquelles l’individu n’est plus lui-même mais le rouage d’un ordre ou d’ordres qui n’ont aucun vocation à établir l’Humain, mais bien son contraire le non-humain que j’appelle le non-être, état de l’inconscience la plus perverse se satisfaisant de sa propre condition d’esclave au paraître, à cette dimension qui est celle le mutant dans une démesure en laquelle il se perd, se fonde, et déjà sans repères s’enlise afin de justifier la démence qui le porte, l’obnubile et le terrasse. Le pouvoir rend fou lorsqu’il n’est établi un contre pouvoir en son action, ne l’oublions jamais. L’histoire est là pour nous le prouver et cette histoire s’inscrit malheureusement bien plus dans le sang que dans la paix, le sang des innocents, ce sang que l’on voudrait voir versé ce jour dans un conflit qui s’autorise et auquel nous n’avons pas à participer, car il n’est issue d’aucune légitimité, sinon celle d’un ordre qui est démesure de ses ambitions, la mise en œuvre d’un ordre mondial qui n’a en aucun cas été approuvé, légiféré par les Nations et encore moins par les Peuples, donc par les Etres Humains, qui ont tout de même leur mot à dire, si l’on veut respecter un tant soit peut la Démocratie dont tout le monde à plein la bouche sans en appliquer une seule directive !
La Démocratie a ceci de particulier que son fantasme fait accroire qu’elle est viduité dans la mesure où se déploient des actions en son nom. Les uns, les autres ne pensons pas un seul instant qu’elle puisse être usurpée, et pourtant la réalité est là, sans passion, sans haine, cette réalité qui fait que notre pays ce jour ne s’appartient plus, mais appartient à des racines qui ne sont pas issues de la volonté, populaire, mais d’une volonté abstraite qui n’a jamais été éclairée près des peuples, une réalité dominante qui emprunte des voies qui n’ont rien de démocratique, bien au contraire, voies qui jouent sur la capacité et l’incapacité humaine, ses réflexes, ses émotions, ses souches innervées dont la psycho sociologie nous apprend ce que ne connaissent en aucun cas les citoyens qui ne se connaissent pas eux-mêmes, qui réagissent aux impulsions, aux mots d’ordre, aux slogans, comme une seule souche, sans la moindre reconnaissance de ce qui est proféré, et qui déguisé peut apparaître comme ce qui doit être.
La politique aujourd’hui n’est pas ce que l’on peut croire, une décision individuelle se concrétisant par la mise en place d’un bulletin dans une urne, mais bien autre chose, une étude de marché, marché que l’on va conditionner pour que le citoyen accepte telle ou telle théorie, et se précipite dans l’accroire sans regarder au-delà de la source de plaisir et d’émotion que peuvent lui apporter ce choix qu’on lui montre et démontre, ce choix qui devient son choix. Pour imager notre propos, il suffit que nous regardions les dernières élections, dès l’instant où le Peuple ne voulait pas de cette gauche qui a ravagé la France pendant deux décennies, restait-il un autre choix que celui qui a élu le Président actuel ? Non, il n’y en avait pas, donc ce choix a été arrêté, décidé, propulsé, enrobé, déclamé, félicité, jusqu’à l’adulation, qui se poursuit actuellement aujourd’hui par des ministres dithyrambiques qui confondent l’institution et l’homme.
Comment se sortir de ce phénomène ? L’heure est trop sérieuse pour la regarder comme épiphénomène, la France n’a pas à servir des intérêts qui ne sont pas en conformité avec ses intérêts, elle existe, et continuera à exister, n’en déplaise. Sa vocation est universaliste et en aucun cas mondialiste, universaliste dans le cadre du développement de ses idéaux à travers le monde, de sa culture et de son aura, si malmenés ces dernières décennies. L’universalisme ne représente pas la dissolution des cultures, des Etats et des Nations, mais bien au contraire leur respect inconditionnel basé sur des échanges et des liaisons qui n’ont rien de contraignantes car acceptés dans le cadre d’un respect multilatéral sans équivoque.
Ce postulat de base permet de naître une Europe des Nations qu ne soit plus aux ordres d’un mondialisme dénaturé qui ne rêve que d’une société mondiale où ne vivraient plus qu’une « élite » et des esclaves gouvernés par des « sages ». C’est le plus vaste challenge qui est aujourd’hui à relever si nous voulons survivre à ce bulldozer qui s’avance, implacable, tyrannique, dictatorial par essence, broyant les Etres Humains, les Etats, les Nations, comme autant de cartes d’un jeu dont il ne restera que poussière si nous ne réagissons pas sainement et avec détermination, cette détermination née d’une sagesse multimillénaire qui manque aux orienteurs qui semblent vouloir faire table rase de toute existence au profit de leur simple petit portefeuille.
Face au coup d’état mondialiste, il faut créer les conditions d’un coup d’état universaliste, créer ce contre pouvoir qui doit faire face et supplanter l’inhumanité de cette dictature sans nom qui s’avance, et pour ce faire, nonobstant la création d’un Parti représentatif sur notre sol de France, qui ne soit plus le lieu du parasitisme et de ses options, lentement, graduellement insinuer toutes les Institutions existantes, qu’elles soient nationales, européennes ou internationales. Car il faut bien comprendre une chose, ce ne sont pas les institutions qui sont en cause, mais les hommes qui les façonnent, ainsi de cette europe aux petits pieds qui faisant fi du droit des peuples légifère à outrance sur des sujets qu’elle ignore, composante de l’abstraction dictée dans le cadre d’une organisation mondiale du commerce totalement asservie par des chevaux de Troie qui ne représentent que des intérêts privés mais en aucun cas des intérêts généraux.
Oui, la France peut continuer à exister, oui l’Europe des Nations peut exister, oui le Gouvernement Mondial peut exister, sous cette réserve expresse que ce dernier ne soit pas le fruit d’une dictature mais le fruit d’un consentement qui ne soit en aucun cas lié à un asservissement quelconque. Ne nous trompons pas, notre propos n’est pas ici de réduire à sa plus simple expression l’idée de gouvernance mondiale, mais bien au contraire de légitimer son devenir et son avenir par la mise en œuvre de son existence dûment légiférée, et non imposée, une gouvernance qui ne devra rien aux apprentis dictateurs qui se réfugient dans leurs loges pour mieux se congratuler dans leurs déterminations, une gouvernance qui n’ignore rien des Peuples car élue par les Peuples, une gouvernance qui n’aura pas besoin de chiens de guerre pour se protéger des regards des Peuples et qui ne prendra plus de décision sans l’accord des Peuples, une gouvernance bâtie sur la multipolarité où chacun trouvera sa place, son devenir et formera l’avenir, cet avenir qui peut être merveilleux, au-delà des scories qui blanchissent à la chaux des monceaux de cadavres accumulés depuis des siècles afin d’imposer une vision atrophiée de la réalité, vision d’horreur où le non-être, esclave consentant, devient la raison d’une dictature de fer et de sang !
Utopie ? Non réalité face à ce flot de haine qui traverse notre planète, libérée par cet Ordre Mondial totalement abstrait qui veut façonner les Etres et les Nations, qui aujourd’hui assombrie notre Nation, officine de la terreur et de la peur, officine de ce terrorisme larvaire, de cette écologie inverse, qui sont nés de son arrogance et de son intransigeance, de son véritable visage qui n’est que celui d’une dictature en puissance, alliance du national socialisme et du communisme, trépassant tout devenir de l’Humain, de l’Humanité, qui réduits dans le sordide deviendront des esclaves consentants au même titre que les chiens de Pavlov ! Nous y sommes presque ce jour où les Médias aux ordres répandent une sous culture permettant de domestiquer l’individu, dans le cadre de cette pensée unique qui ne voit plus l’Etre Humain que comme un étron indifférencié, un étron biologique et chimique, vide de pensées, vide d’esprit critique, vide d’âme, vide de sensibilité, vide de tout, acclamant lorsqu’il faut acclamer, pleurant lorsqu’il faut pleurer, conspuant lorsqu’il faut conspuer, larve sans devenir sinon celui de sa propre destruction !
Challenge énorme semble t’il à relever ? Non, je ne le pense pas, car nous avons ce pouvoir de réaction en France, né de nos racines, n’en déplaise, capable de soulever les montagnes, car les françaises et les français sont loin d’être ces bêtes ignares que l’on voudrait qu’ils soient, et de tout temps, et oui, l’Histoire existe, n’en déplaise, le Peuple de France a su se dresser contre l’infamie, contre l’asservissement, contre le développement de la dictature, qu’elle soit de gauche comme de droite, symboles qui ne riment strictement à rien en ce jour, ou doivent se confronter deux visions du monde, mondialisme et universalisme, et je gage que françaises et français sauront où vont leurs intérêts, au-delà des dissensions, de ces anachronismes idéologiques qui n’ont plus lieu d’être, de ces festives langueurs dans lesquelles on veut les conditionner pour mieux les récupérer !
Il n’y a pour ce challenge pas de femme ou d’homme providentiels, il n’y a que la bonne volonté et cette volonté doit être inflexible, au-delà du paraître, de l’avantage, de la paresse, car le combat à mener est un combat pour la survie de la biodiversité Humaine, en ses existants, en ses identités, en ses racines et en ses cultures, un combat de chaque instant qui doit dépasser les clivages qui ne sont là que pour servir les intérêts de ce mondialisme en marche qui sait très bien diviser pour régner, qui sait très bien s’insinuer en chaque parti, en chaque association, en chaque groupe de pensée pour saper l’autorité morale et déployer ses menstrues idéologiques qui ne peuvent que complaire à l’atrophie mentale et sociale, cette atrophie qui parade en tous lieux sans qu’un seul mot ne soit prononcé afin d’en réduire la partition de néant, tant sont jugulées, décimées, les forces constructives de la pensée, cette pensée dont personne n’a le monopole, et qui pourra être réduite, emprisonnée, assassinée, mise à l’index, mise au silence, mais qui toujours reparaîtra, car l’Etre Humain n’est pas né pour être esclave, il est né pour être Libre et conquérir, au-delà des volontés qui cherchent à le briser, au-delà de ce que l’on voudrait qu’il soit, un animal, lors qu’il n’est en aucun cas un animal, n’en déplaise, mais bien au-delà de cette forme réduite de son devenir, un Etre en pouvoir de transcendance, un Etre bien plus complexe que peuvent l’imaginer nos sciences atrophiées par le mensonge, le réductionnisme, l’anthropomorphisme, les psychologies de bas étage, toutes ces formes larvaires au service d’une seule cause, l’esclavage et ses sermons !
La culpabilisation, forme suprême de l’abstraction doit être atomisée, il serait temps que l’Humain se rende compte que son avenir va bien au-delà de ce manteau terrestre qui disparaîtra lorsque le soleil qui l’inonde deviendra une géante rouge, pulvérisant à jamais notre si belle petite planète, l’Etre Humain doit essaimer la galaxie, et d’autres galaxies, ses ambitions ne peuvent se limiter si, porteur de Vie, il veut que la Vie ne s’éperde et disparaisse en la représentation qu’il incarne, challenge des générations futures, challenge immémorial que chacun doit garder en mémoire afin de comprendre que l’Unité du vivant doit se créer sur ce tremplin terrestre, une unité certes, mais pas n’importe quelle unité, pas cette unité dessinée par cet Ordre Mondial imposé, où l’humain ne sera porteur que de ses chaînes, mais une Unité bien plus exaltante, une Unité accomplie dans la légalité et le Droit, qui permettra à chaque Etre Humain de participer à ce formidable devenir !
Voici le challenge, il en vaut la peine, et il vaut la peine que nous combattions sans failles contre l’esclavagisme, la dictature quelque soit la forme qu’elle revêt, y compris celle de la « Démocratie », voici le challenge et pour revenir temporellement à notre propre survie qui est celle de la France, notre Pays construit sur le sang de nos ancêtres, uni par nos Rois, sol de notre sang qui bouillonne d’indignation devant l’usurpation de son destin par une force qui n’est pas sa cristallisation mais sa désintégration, il convient rapidement de créer une force politique novatrice qui soit l’expression d’un contre pouvoir déterminé, au-delà des partis, une force unie qui rassemble toutes les bonnes volontés au-delà des idéologies désuètes et sans lendemain, afin de faire contre poids au pouvoir mis en place actuellement.
Je répète qu’il n’y a pas de femmes ou d’hommes providentiels pour initier cette expression, toutefois il y a des symboles, et dans cette France soumise à la dictature de la pensée unique, à l’heure où les procès politiques, dignes de ceux de la Russie bolchevique se mettent en place, je pense au seul homme courageux qui a su braver le mondialisme en marche, et qui le paye d’une manière éhontée ce jour, dans ce procès politique dirigé par le pouvoir, qui n’est qu’une parodie de justice, un homme qui a su porter la voix de la France dans ce creuset d’asservissement qu’est devenu l’ONU, un homme courageux, qui s’il n’a pas toujours été à la hauteur des situations auxquels il a été confronté, reste symbole de la France en Action, de cette France Universelle qui a le pouvoir de dire non ou oui, de la France indépendante et souveraine qui a le pouvoir de contredire l’expression de la dictature et de ses hérésies.
A l’heure où dans le parti de la majorité des voix s’élèvent, très nombreuses pour faire valoir un sentiment d’injustice, totalement justifié, il serait peut être temps pour ces dernières d’oser faire sédition et fonder ce parti uni qui bouleversera enfin les cartes de ce château de paille qui ne tient en fait que par deux éléments indissociables, terreur et peur, terreur et peur dirigées, terreur et peur conjuguées qui permettent au mondialisme d’asseoir ses privilèges et son dessein. La France a toujours été courageuse, la lâcheté n’est pas son principe, elle a perdu beaucoup de batailles, certes, mais cette bataille entre deux visions du monde, elle doit la gagner, il y va de sa survie, il y va de la survie de ses citoyens, il y va de la survie de la Liberté, Liberté de l’individu, Liberté de la Nation a disposer d’elle-même, Liberté de l’Humanité qui ne doit plier sous le joug d’une quelconque dictature !
Pour quiconque pourrait douter des propos relevant de cet ouvrage, je rappellerai le discours à l’ONU de notre Président, du 25 septembre, qui se résume par une mise au pas de la France derrière l’idéologie des Faucons, au regard de l’Iran, et « sanctions » contre le Darfour et la Birmanie ( on affronte pas la Chine, dont les intérêts se portent sur ces deux derniers pays, il est tellement plus facile de se montrer belliciste à l’égard de pays qui ne disposent pas de la bombe atomique, et dont bien entendu on veut nous faire accroire qu’ils la préparent ; l’auraient-ils que cela changerait la face des choses bien entendu !) qui cumulé avec les actions qui ont permis une entrée sans concession de la défense Française dans l’OTAN, la création d’un mini traité « européen » sans consultation du Peuple Français, avec le plus grand mépris pour sa négation pour une éventuelle constitution, l’ensemble de ces faits à eux seuls permettent de faire voir qu’il n’existe plus de Politique Française, encore moins de France, diluée désormais dans ce magma informe d’un mondialisme en marche nivelant tout sur son passage, les Etres, les Nations, pour instaurer sa dictature impitoyable dont nous serons « esclaves consentants » sous vidéosurveillance perpétuelle, avant que de finir , pour les déviants de la pensée unique mondialiste, dans ces camps de concentration tant admirés par les Nationaux Socialistes et les Communistes, dont la synthèse des idéologies est le mondialisme, qui sont passés maîtres dans l’Art de la destruction de tout horizon !
Il n’est jamais trop tard pour surpasser cette dictature, et le potentiel politique de notre Président permettrait ce dépassement, mais faudrait-il encore qu’il conçoive l’Ordre Mondial comme universaliste et non mondialiste. Lui qui veut rendre à la France tout ce que la France lui a donné, qu’il n’oublie pas un seul instant que la France a toujours été Universaliste et en aucun cas Mondialiste, les cendres de son Empire en témoignent, et l’Empire qu’elle peut construire peut en témoigner, il ne tient qu’à lui de méditer sur ce destin hors du commun qu’il pourrait transcender dans le cadre de cette méditation en Action, mais seul l’avenir nous le dira, en attendant il convient de préserver ce qui peut être encore préservé de notre Nation, de notre Peuple, de notre Culture, au-delà de ce mondialisme dithyrambe qui comme toute dictature disparaîtra dans la poussière, car on ne peut indéfiniment contraindre et les Etres et les Peuples, (confère la Birmanie ce jour), la Liberté restant à jamais leur flambeau malgré les ténèbres et les temps obscurs qui semblent vouloir destituer à jamais la luminosité de la Vie et de son hymne :
De l’Aigle Souverain
L’impériale densité
De la Liberté !