Signifier l’histoire n’est pas l’objet de ce
livre, les faits accablants de notre époque
suffisent pour que sa portée ici se révèle
enseignement. Cependant il convient d’en libérer
la ligne motrice dans le cadre des mouvements
qui revendiquent son autorité afin d’appréhender
la réalité du phénomène auquel nous sommes
confrontés, l’altérité. Altérité qui n’est pas
unilatérale, mais qui dans le temps a su faire
fleurir ses mots d’ordre dans le cadre des
civilisations Humaines.
L’accomplissement Humain ne s’est pas fait en un
seul jour, il est issu de constructions et de
destructions dont l’infini ne serait rendre
compte, sinon que pour mettre en évidence que de
l’inexpérience naît l’expérience. Cette
expérience acquise par de hauts faits d’armes
par la diversité Humaine, en des élans glorieux
comme des élans victorieux, est bien plus
souvent partage de sang et de haine, partage de
pouvoir et conjuration pour le pouvoir jusqu’à
ce jour qui voit l’exaction de nouveau maîtresse
de l’Humanité, Déesse de l’amertume et des
larmes, Déesse pitoyable dont le combat se lève,
tel un fléau qui n’a rien de divin, et qui
périra par ce même fléau, la nature Humaine
sachant toujours se protéger des extrémités qui
la veulent périssable en sa demeure.
Il ne s’agit pas ici de dire que tel système est
meilleur que l’autre, que telle conception est
meilleure que l’autre, que telle vision du monde
est plus belle qu’une autre, il s’agit tout
simplement de replacer l’action dans son
contexte fondamental qui est celui de la Vie et
de son pouvoir, de la Vie tout simplement, sans
laquelle rien ne peut exister sur cette petite
planète en laquelle nous sommes les uns et les
autres tenants et aboutissants, en voie
d’anéantissement ou de construction,
anéantissement par des fondamentaux, qu’ils
soient religieux ou politiques qui voudraient
voir l’annihilation du Vivant au profit d’un
esclavage organisé, construction par des
fondamentaux, qu’ils soient religieux ou
politiques qui veulent forger l’épanouissement
du Vivant afin d’advenir son potentiel de
transcendance formelle.
Le lieu n’est pas de dire que dans notre monde
tout est parfait, bien au contraire, il reste à
construire bien des choses, bien des structures
afin de permettre aux Etres Humains de quelque
pays qu’ils soient de s’épanouir, mais Rome
s’est t’elle construire en une seule journée ?
Non, et s’il est vrai qu’une partie de
l’Humanité vit en dessous du seuil de pauvreté,
il n’en demeure pas moins que l’Humain travaille
pour l’Humain, dans tout les domaines afin de
limiter et d’éradiquer cette abstraction.
L’unité économique, condition sine qua non de la
dénonciation de la pauvreté se réalise
lentement, mais sûrement, à travers ce monde,
duquel il conviendra certes que les Peuples
inféodés à des castes, des tribus, des autarcies
comme des dictatures, se délivrent, afin que se
mènent à bien toutes les actions entreprises,
condition première de leur avènement au domaine
de l’épanouissement.
La conjugaison des efforts de chacun a amené
l’Etre Humain à la conquête spatiale, à la lutte
contre les fléaux des maladies communes, à
l’assainissement vital de régions entières, pour
un mieux vivre qui ne serait être remis en
question. L’élaboration constante de nouveaux
produits a permis de libérer la conscience de
l’Etre Humain des marques adventices de la
nécessité matérielle pour partie, avenant ce
jour la révolution de la communication directe,
indistincte, source d’une valeur commune qui
naît non pas l’espérance mais de par la
communauté réalisée l’ascension de l’action dans
ce qu’elle a de plus précieuse, l’organisation.
Organisation permettant de naître des projets
transnationaux qui permettront, non seulement
comme aiment le faire entendre les prosélytes de
la destruction, des profits, mais un mieux être
pour chacun d’entre nous, un mieux être qui ne
se calcule pas car ce mieux être permet la
naissance de l’éducation, le partage du savoir,
ce partage de la connaissance qui n’est pas
l’apanage de quelques sommités, mais le devoir
de tous à l’échelle planétaire, partage ouvrant
les voies à l’épanouissement de l’individu, et
dans son accomplissement, à son pouvoir de
transcendance, instance du sacré qui n’est pas
conditionné dans une « vérité » mais dans une
approche circonstanciée de la Vérité.
Rien n’est parfait, mais tout se parfait, de
l’inexpérience naît l’expérience, le paupérisme,
nid de la destruction par excellence ou
s’initie, faute de connaissance ou faute de
savoir approprié l’écume mortelle qui frappe nos
valeurs, doit être combattu partout où il se
trouve, mais pour cela faut il que les Peuples
qui y sont soumis travaillent à son éradication
par la mise en œuvre de politiques convergentes
à l’ensemble des politiques déployées par les
autres pays, pour le bien commun et non le bien
de quelques uns, individus, strates, tribus,
multinationales, mouvements politiques,
officines discrètes, etc. Il est facile
d’attendre tout et de ne rien faire, il est plus
difficile de faire, mais à force de ne rien
faire et de tout attendre le réel se déracine
pour laisser place au rêve, à l’utopie, à la
sacralisation du passé, un passé ne tenant pas
compte des réalités Humaines d’aujourd’hui, de
l’existence du monde de ce jour, un passé qui
n’avait pour cadre que des limites conquises
sous le joug et par le joug de considérations
bien souvent plus religieuses que politiques. Un
passé qui surgit, anachronique, levant ses
oriflammes dans le sang, avec le sang de la
pauvreté éblouie par les contes de ce qui fut,
et qui par un conditionnement particulièrement
pernicieux, car sans issue sinon que celle de la
destruction, apprête son rang à l’intégrisme le
plus belliqueux, avant que de l’ordonnancer dans
un fanatisme réducteur sous les hospices d’un
messianisme trompeur dont la volition corrompt
toute demeure, y compris celle de ceux qui se
voudraient à l’encontre, car en son lieu
n’existe que l’appartenance ou le rejet. Rejet
particulièrement fonctionnel si l’on considère
les strates concernées qui se trouvent à mi
chemin entre le reniement et l’acceptation, et
qui il ne faut pas s’y tromper, compte tenu de
la foi réservée, n’auront d’autres choix en
dernier ressort que de s’accomplir dans ce voeu
de destruction sous peine d’être détruit eux
mêmes.
Dans le cadre d’une étude circonstanciée où la
mort ne paraderait pas comme elle le fait, nous
pourrions disséquer indéfiniment des rouages
permettant la naissance de telle ou telle Voie,
nous pourrions indéfiniment poser et reposer les
questions nécessaires au développement de telle
ou telle situation, mais nous n’en sommes plus à
ce stade de convivialité qui ne pourrait naître
que dans l’esprit de tolérance qui convient à ce
monde, esprit très largement obéré dans le cadre
des déclarations de guerre prononcées et
signifiées par les fondamentaux votifs, qu’ils
soient mondialistes, religieux ou politiques,
de l’annihilation ou de la soumission de
l’espèce Humaine à leurs vœux, ainsi nous en
tiendrons nous à l’analyse la plus claire plus
spécifique au cadre Européen, Cœur de naissance
de la Liberté, pour mettre en évidence l’action
destructrice envers la Liberté, seul rempart
contre la tyrannie, commise par ces
fondamentaux, en faisant disparaître jusqu’au
nom de la Liberté, cet archétype qui est leur
ennemi le plus farouche et qu’il doivent
détruire tant dans sa symbolique que dans sa
réalité historique afin d’asseoir leur puissance
hégémonique sur toutes surfaces de notre
planète, soit par la force, soit par
l’asservissement de la volonté, mise en demeure
des plus claires pour les esprits avertis.
Car il faut bien prendre conscience une fois
pour toute que nous sommes confrontés à une mise
en demeure qui ne souffre pas d’équivoque, les
faits le prouvent, soit nous obéissons, soit
nous sommes détruits. Obéir à qui, à quoi et
pourquoi ? Obéir à une consonance religieuse ou
politique, formidable alliance du mondialisme au
fanatisme, et à ses tenants qui ne souffrent pas
d’être contrariés dans leurs domaines de
volitions et de pouvoir qu’ils détiennent d’une
« vérité » qui n’a pas d’égale car la Vérité,
et qui par ce concept répond au pourquoi qui se
pose : car nous ne sommes pas induits en cette
« vérité » et il faut donc que nous nous
soumettions à la pré citée sans le moindre
esprit de contradiction, sans la moindre
velléité, sans la moindre révolte, avec le
sentiment initié d’une culpabilité totale et
intégrale qui nous permettra de nier notre
réalité, nos valeurs, notre devenir, notre
avenir au profit de cette « vérité ».
Face à ce défi, il convient aux Etres de bonne
volonté, de toutes races comme de toutes
religions, de se dresser afin de naître un front
uni et signifiant qui permettra de réduire et
écarter cette menace contre l’intelligence, ce
crime contre l’intelligence, crime contre la
Liberté, crime contre la Vie, crime contre le
Corps, l’Esprit et l’Ame, contre l’Unité de
l’Etre et l’Unité des Etres, contre l’Humanité,
contre le pouvoir de transcendance de l’Humain,
contre l’immanence même dont l’éligibilité ne
peut être acquise que dans le cadre de cette
Liberté vouée au néant par les tenants d’une
Voie inversée à la foi désincarnée.
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