Le communisme est tombé, le fanatisme vient de
le remplacer dans ce qu’il a de plus cruel et de
plus ignoble, là nanti d’une aura religieuse, là
nantie d’une aura perverse alliée en sa
démesure, le mondialisme, qui détermine la
prêtrise de la folie et de ses sangsues.
Sa guerre est à l’ouvrage et rien ne pourra
l’arrêter si la conscience Humaine ne s’éveille
à sa déréliction qui infuse dans le moindre état
de l’être Humain, un conditionnement
particulièrement dramatique, source de toute
incompréhension pour l’irréfléchi qui ne voit
qu’un juste retour des choses dans les actions
qui sont menées par ceux là même qui ont
souffert de malversations confondantes.
Ici le réel s’ouvre sur la pente des sentiments
qui se gratifient mutuellement afin de nier
l’évidence qui est non pas le fait d’une réponse
appropriée à l’exaction, reconnue, subie, mais
une exaction bien plus terrible encore menant à
une escalade sans fin dont le terme ne laisse
augurer que la destruction.
Dans ce corps de valeur se tiennent les
Vautours, vifs et prudents, téméraires et
belliqueux, toujours en veille, prêts à toute
démesure afin de faire valoir leurs prébendes,
l’asservissement de la pensée, l’asservissement
physique, l’asservissement spirituel.
Messianisme de plus vaste folie qui s’ordonne,
corrompt, et maîtrise dans une symphonie sans
gloire, voyant ce jour la terre en contraction
de ses maux, ici et là, plus loin, dans l’infini
latitude de la destruction qui se compose, dans
les larmes et dans le sang, dans ces composantes
ultimes de l’Humanité qui lentement meurent
avant que de n’avoir compris que la Guerre était
présente, cette guerre contre les innocents qui
marque sa servilité par toutes faces, en toutes
faces, en augurant de sa volonté comme un fer
rouge porté sur le corps Humain, par l’esprit
déshumanisé qui se complait.
Nul existant géographique n’est épargné, la
terreur règne et sa douleur, la mort, fétiche
inconditionnel des Vautours qui revendiquent à
outrance la permanence de ses vœux, dans ces
réunions nucléarisées qui profitent au crime,
mouvements, pseudo mouvements, cohortes,
individu, tous en phase de sermons et de pensées
« correctes » devant nos propres valeurs
humaines, tous en marche vers l’agonie de ces
valeurs qui sont synonymes de la Liberté de
vivre, cette Liberté qui n’étreint leur vide car
l’esclavage leur demeure, esclavage terrible et
terrifiant qu’ils voudraient imposer par le sang
à l’ensemble de l’Humanité qui ne rejoint leur
clameur, leur violence, leur assomption et leur
mépris pour tout ce qui est humain !
O sordide demeure qu’il nous faudrait voir
accoupler à nos langueurs ! Mantisse de la folie
des êtres qui ne conçoivent l’existence qu’à
genoux dans le brouillard, qu’infirme dans
l’esprit, qu’esclave en l’Ame, le corps torturé
par le néant, dans une mélodie de cris et
d’horreurs, de boue et de mort dont leurs
jardins sont emplis jusqu’à la lie !
Témoins ces milliers et ces milliers qui
n’avaient demandé qu’à vivre ! En tous pays la
condition sauvage qui éblouie les fauves qui
aspirent à leur domination ! Y voir, et ce ne
seront les paroles qui permettront de faire
renaître ces êtres qui furent passants d’un
jour, malheureusement égarés dans cette folie
sanguinaire qui marque de ses fléaux les stances
du Vivant !
Nous en parlons dans ce jour ou chaque heure
voit l’annonce d’un précipice pour la Vie, ici
et là, dans une ordonnance parfaitement stimulée
qui ne recherche que le Pouvoir derrière le sang
des innocents !
N’étaient ils innocents, tant de Paris que de
Madrid, que de New York ou d’Israël, jusqu’en ce
pays pratiquement inconnu que l’on nomme
l’Ossétie ? Qu’avaient ils donc de privilégiés
pour que l’on détruise leur Vie, ils étaient
ouvriers, employés, cadres, collégiens,
lycéens, universitaires, écoliers, de toute
Race, de toute confession, et chacun dans leur
présent devenir de l’avenir de ce monde qui se
construit, certes avec des difficultés, mais qui
se compose lentement mais sûrement ! Et leur
regard, et leur pensée, qu’en est il
aujourd’hui, qu’en reste t’il ?
Devrions nous les oublier pour laisser
s’instaurer des régimes sans noms dont la
tyrannie exclusive se voudrait notre modèle de
valeur ?
Non, nous ne serions les oublier, oublier ces
enfants de quatre ans et plus dont le regard
d’incompréhension nous interroge, que se passe
t’il ? Pourquoi ? Innocence martyrisée dont les
« biens pensants » voudraient à jamais taire les
pleurs ! Nous ne le ferons pas, ni même ne
disconviendrons nous de l’enfance assassinée
sous les bombes, le napalm, les fléaux de la
guerre et de l’incompréhension qui veillent
intarissablement sur l’inconduite Humaine
partout où le pouvoir devient élément porteur de
toute dérive !
Non, nous n’oublierons pas les enfants Afghans,
les enfants Tchétchènes, les enfants Irakiens,
les enfants Palestiniens, les enfants
Bosniaques, nous ne les oublierons jamais, au
même titre que les enfants d’Ossétie,
d’Amérique, d’Espagne, de France et d’Israël, et
tant d’autres pays, mais nous rechercherons dans
cette folie destructrice ce qui meut les arcanes
des satellites du mondialisme qui meurtrissent
l’Humanité et dont le plaisir sanguinaire
ébauche au delà de la destruction un pouvoir de
terreur dont nos pays où qu’ils soient doivent à
jamais tarir l’idéologie trompeuse, la foi
inversée qui signe de ses fleuves de sang la
promesse de notre asservissement, de notre
destruction, de notre disparition.
Ne nous trompons pas, lorsqu’on est capable
d’anéantir la vie de l’enfance, si nous ne
savons réagir puissamment, ce ne seront nos
heures adultes qui pourront vaincre le néant !
Ce néant affirmé qui nous verra comme sous
produit de l’humanité, en reptation des Vautours
qui paraderont sur des charniers dont nous
serons composants.
Ultime mesure de l’accomplissement du dire en
leur Voie inversée signifiant les matrices de
notre devenir : le corps soumis, l’esprit
altéré, l’âme obéissante, l’unité désunie. Faces
de l’être atrophié dont nous serons l’image sous
peine de nous voir détruits au nom du pouvoir
unique lacérant l’humanité au profit de sa
condition formelle, l’esclavage !
Drapeau de sang destituant tous les domaines de
la pensée, de l’Art, des Sciences, de la
Philosophie, pour signifier le monopole d’une
parole interprétée, d’une histoire réécrite,
d’une pensée lobotomisée !
Labour des siècles qui sans état d’âme
défigurera et déjà défigure la beauté de
l’humanité, les œuvres d’art, toutes
représentations qu’elles soient figuratives ou
animées, toutes faces des écrits qu’ils soient
divins ou non, toute littérature, toutes formes
musicales, toutes festivités, pour le profit
d’un néant organisé, légiféré, conditionné,
n’ayant que le désert pour idole !
Labour des siècles à venir destituant l’esprit
scientifique, ne conservant que celui de la
destruction, annihilant toutes formes des
sciences permettant l’épanouissement Humain,
ignorant la philosophie dans tout ce qu’elle
porte de conscience et de maîtrise, de pouvoir
de contradiction et d’analyse !
Chaque porte du Vivant se devant d’être reléguée
devant la pernicieuse Voie inversée d’une
« élite » composée et composante qui ne
regardera la Vie que comme élément de sa
puissance divinatoire et sublimée !
Avenir s’il en fut en totale opposition avec
celui de l’Humanité qui n’aspire qu’à
l’épanouissement et non à la reptation, qui
n’aspire qu’à la transcendance et non à son
parjure, qu’à l’harmonie et non à
l’avilissement !
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