Les Vautours sont à l’œuvre, et leurs jours
éconduisent les moindres principes de l’humanité
aux remparts du néant. La fièvre monte par les
champs du désespoir, par les litanies d’une
espérance sans nom, de sols évertués dont la
promesse n’est une aube mais l’enchantement de
la mort et de ses parades, ici et là, dans la
plus pure défiguration du verbe.
Par le Saint Nom l’écrit de sang qui dispose de
la volonté souveraine du Vivant, ici et là,
menstrues de la désorientation profonde de
l’Etre face à l’existence, face à la réalisation
majeure de notre époque, l’Universalité
majestueuse confrontée au mondialisme et son
néant.
Et les marges sont en assauts pour circonvenir
le vivant, pour le détruire, pour annihiler sa
simple perception afin qu’il devienne esclave
d’un mythe, agir de l’esclavage lui même dans
une reptation affolante dont les sillons mortels
provoquent la Vie elle même, la dénaturent et
l’obligent à ce feu roulant annonçant non plus
les prémisses de cette troisième guerre mondiale
dont personne ne veut, mais sa réalité qui
s’impose avec force et détermination devant les
exactions qui se commettent, se multiplient,
s’invectivent, se destinent, s’orientent et se
confrontent, devant cette folie démesurée qui
stipendie la pensée, la marque au fer rouge de
la bestialité et de ses rouages en lesquels se
dessinent la parure monstrueuse que l’on croyait
perdue à jamais, sans choix des vivants, celle
du mépris de la Vie, celle de l’agonie de toute
force contraire à la Voie instaurée, délibérée,
conditionnée et multipliée par les agents les
plus consternants qui soient, qui se servent de
la parole comme des mythes non pour apaiser mais
pour déclarer cette guerre, dite Sainte, alliée
au nihilisme de la vertu mondialiste, qui
devrait à jamais détruire le nom de l’Occident,
le nom de la Liberté, le nom de la Vie elle
même, afin d’instaurer le carcan d’une autorité
qui ne se nomme tant son champ de mort est
culminant, champ de Vautours qu’il convient de
témoigner afin que la Liberté ne soit plus un
vain mot, et soit restaurée !
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