Le fondement de nos
civilisations dans ce lieu du temps que nous
vivons est la virtualité, mesure d'une démesure
comme d'une atrophie dont les sources sont
parades à souhait de l'incapacité la plus
abrupte tant d'initier que correspondre la
formalité du Vivant. Ici, le leurre est
permanence, composant de la désinformation comme
de l'outrance, masque de la déréliction qui pavoise
sur l'argumentation infatuée de la
personnification, idolâtrie farouche annonçant
les préludes d'une décadence majeure qui
voudrait emmener les uns les autres dans ces
chemins nocturnes où hurlent les esprits éperdus
de leur aura et les corps désespérés
de leur écume, les
uns les autres, sans âme, porteurs de toute
inféodation à l'accomplissement chtonien qui
veille l'arbitrage de la destruction et de ses
supports. Car ne nous trompons la virtualité est
fécondée, elle n'est une abstraction de
bonimenteur, un oiseau de mauvaise augure, elle
est règne et sous tendue par la nef de ce règne
qui, maladif, ne se présente dans la lumière la
plus vive, mais agit dans l'obscurité la plus
profonde, afin de déclencher les réactions
nécessaires à l'élaboration de ses mantisses,
ces gravures que nous offre le monde endigué par
leurs flots, qui nous sont mesures de cette
virtualité fécondée qui parade.
La virtualité est là,
assomption de la paresse mentale organisée,
tendant à réduire l'expression humaine à la
létalité parfaite, là, dans les mondes qui se
croisent et s'entrecroisent, de l'économie, de
la politique, de la culture, de l'éducation, du
"développement", assurance pernicieuse qui
irradie de ses mille têtes, la désintégration de
l'individu au profit de ce marais fétide où le
non-humain accomplit, esclave servile, les
rayons obscurs de la pensée unique dont la
direction est destruction, accomplissement de la
destruction, complainte de la destruction. Ne la
voyez vous, là, ici, plus loin, toujours
présente, où que vous soyez, litanie d'une armée
de non-être qui stigmatisent l'humain, par
ce
fléau majeur qu'est la culpabilisation, qui
signe les plus grands outrages, dessein de la
perversité manipulatrice qui ne pouvant jouer
sur la touche de la vitalité et encore moins de
l'agressivité, se complait pour régner à jouer
sur les touches les plus intimes de l'humanité,
la bonté, le désir altruiste, la pensée
exhaustive des sentiments, forces majeures, mal
défendues car non maîtrisées, par les Humains
naturels, qui majorité, deviennent la cible des
carnassiers du pouvoir, et par là même
conjonction de leur pouvoir, emprise qu'ils
conjuguent comme rédemption dans un culte sado
masochiste qui voit ce jour des politiques non
plus s'adresser
à des adultes mais à des enfants!
La virtualité est là, dans
ce jeu malsain et indécent qui conflue à la
désintégration de ce que tout être doit être,
laissant place à cette expression d'aveugle sur
le visage de nos contemporains, dont les
cerveaux mutilés et atrophiés par une propagande
particulièrement insidieuse, n'arrivent plus à
rayonner d'eux mêmes, dans le besoin qu'ils sont
de combler le vide qui les
nantie, par
l'inénarrable, l'inconsistant, la dénature, ce
que l'on appelle la bêtise, non la bêtise
naturelle, mais la bêtise humiliatrice, celle
qui façonne, détruit, conditionne, celle
institutionnalisée, légiférée qui ne quémande
mais s'arroge droit de cité, droit de
comparution, droit dont les issues sont sources
de toutes les manipulations putrides
qui
obscurcissent
le raisonnement Humain!
La virtualité est là, dans la préhension de ce
monde, alors que les caducées de l'économie
s'irradient de collectives erreurs, manœuvrant
dans la corruption la plus ségrégationniste,
l'univers d'une temporalité déjouée dont
s'abreuvent des êtres indéfinis, serviles en
leur usage, défenseur d'empires sans lendemain,
qui, gonflés comme des baudruches, accouchent
d'explosions répétitives quand ils n'implosent
pas, ravageant tout sur leur passage, laissant
dans la mortification des milliards d'êtres
humains qui n'ont plus pour raison de vivre que
de s'asservir plus encore afin de se nourrir! On
appelle cela la civilisation! Erreur majestueuse
drainant ses flots d'esclaves vers la folie
tempérée qui officie ses leurres, ces croyances
en un bonheur qui se révèle le prurit d'une
intelligentsia imaginaire, qui ne tient ses
pouvoirs que de la légende, que des sortilèges,
en vérité que du mensonge légiféré! Car enfin,
cessera t'on de se moquer du monde, la Terre
peut nourrir l'humanité sans le moindre problème
si on éradique le parasitisme qui englue cette
certitude! Economie de la putridité donc, de ces
royaumes qui fondent leur destinée sur
l'asservissement lié au mensonge, tout de façade
et d'ententes illicites qui fabrique la
mortuaire décrépitude et ses allégeances
buboniques qui se ramifient à la vitesse de
l'éclair dans le petit monde de la contingence.
Monde sans faisabilité, car monde introverti où
se gargarisent l'inconsistance, le paraître, le
clinquant, refuges du non-être, dés identifié,
aliéné à sa condition de déraciné qu'il voudrait
voir embrasser par l'humanité entière afin que
l'humain lui soit miroir.
Virtualité de la démesure, le Politique, aux
ordres de l'économie, embraye, majestueux dans
son impertinence, ignorant à l'extrême sa
mission, qui est celle d'éveiller les Peuples,
pour formaliser bien au contraire une charpie de
voiles trouées qui sans considération du réel
s'enfonce dans une orgie de mensonges où
l'orgueil est mantisse, où la logorrhée
dithyrambe est charte, où l'illusion est règne!
Les Etats, encouragés par le sida qui ronge la
terre, le mondialisme et ses armées de non-être
nocturnes, à l'apparence de ces vampires qui
sucent le sang de leur victime, ici la moelle de
l'humanité, s'endettent dans l'inimaginable, par
milliards, laissant leurs caisses vides pour
nourrir le vampire précité qui ordonne, et dans
cette dérision de l'inféodation paradent des
contes à dormir debout qui sentent la misère, la
crasse, la mort et la bestialité, cette odeur
particulière de la gangrène qui ronge le corps
malade et dont on recouvre l'horreur par des
passementeries colorées, à l'image de ces
pouvoirs qui suintent non seulement l'ignorance,
mais le mensonge absolu, mensonge sur cette
réalité qui est ruine, mensonge sur cette
réalité qui est décadence totale, morale,
intellectuelle, physique!
Virtualité modale en ce cycle où la pensée
n'existe que jugulée par une permissivité
d'emprunt qui témoigne d'une faiblesse globale
sur laquelle il conviendra de déterminer le
Vivant afin qu'il renverse l'idolâtrie qu'elle
conçoit. Osez regardez et voyez l'état
lamentable dans lequel se situent les domaines
de la pensée! Une philosophie de villégiature,
prosternée devant l'abandon du libre arbitre
politique, viciée par les errances de pseudos
sciences dont la confusion est symbole d'une
éthique particulièrement ridicule, des sciences
qui s'inventent sans le moindre recul sinon du
mensonge singulier qui est notre respir commun
depuis la fin du 19 siècle, sculpture du néant,
basée sur le néant, génuflexion d'un apparaître
nauséeux qui tire sa substance de l'indéfini, ce
vœu de ne jamais conquérir, ce vœu larvaire
voulant voir l'Humain descendre du singe,
rapporté au culte de Gaïa qui ne veut que notre
sol, perception de la Vie, errance
intellectuelle accentuant ses mobiles dans la
bassesse la plus livide qui soit, celle de
l'assomption du néant, ce néant qui veut
inscrire chaque Etre dans la correspondance de
l'unicité alors même que c'est sa multiplicité
qui garantie sa survie! La moisissure comme la
pourriture sont de leurs moires aisances qui
viennent complaire l'abstraction des pouvoirs,
poubelles où l'esprit informe, ignorant se
complait, désintégrant la forme pour l'informe
que légifère à outrance les déracinés de ce
monde, si épris de leur perversion qu'ils
veulent la faire valoir en chaque composante de
l'humanité allant jusqu'à réécrire l'Histoire
qui ne se réécrit pas, qu'il le veuille où non,
afin d'unir ce qui ne peut être unis. Cloaque de
l'immonde où l'immonde en troupeau se réjouit!
Abreuvé par la stérilité, par l'ignorance, par
le culte de la médisance, par ce façonnage
mental qui veut que l'intelligence dans ce monde
soit une tare, la capacité une malfaçon,
l'harmonie une dénature!
Fondation de la virtualité, ce monde s'étourdit
de ses propres gargarismes, s'éblouie de ses
propres déjections, clameur de Peuples à genoux,
hymne des non-être qui s'estampillent de
couleurs de cirques pour mieux piaffer leur
incompétence, leur accoutumance, leur
particulière sénilité! Les voici, les voilà, de
par ce monde d'illusion s'incarnant dans la pure
idolâtrie, la contrefaçon, dans le plus grand
sérieux, se prenant pour des maîtres alors
qu'ils ne sont que les esclaves des immondices
qu'ils acclament, devant lesquels ils se
prosternent, véhiculant l'ignorance comme le
mensonge avec cet art consommé des phasmes qui
se diluent dans leur milieu afin de régner leur
immolation! Les voici, les voilà, destructeurs
de renom qui marchent l'enlisement, la catharsis
de cette rupture qu'ils souhaitent ardemment et
qui demain se retournera contre eux, tel le
boomerang, afin de les figer dans leur
ignominie! Ainsi le sens de l’aventure Humaine
en son fléau et ses masques sans cesse
renouvelés, masques suant le désir, ce désir né
de cette maladie que le pouvoir non régulé par
un contre pouvoir dessine, destine, envenime,
légitime dans la fausseté, dans l’hypocrisie,
dans les cernes et les circonvolutions qui se
dressent les uns les autres afin d’atrophier la
vision, la dénaturer, la combler dans ce vide du
point sans regard pour la sphère, pauvre monade
de l’atrophie qui se contente, se contemple,
s’ébahie de sa propre jouissance, pauvre demeure
qui n’est plus que sens de cette fondation de
l’abstraction roulant ses tombereaux de morts et
de larmes, de peines et de suffisance, dont on
voit la parure par toutes surfaces de notre
Terre atteinte par ce miasme délirant !
La virtualité est là, tellement présente qu’elle
se confond désormais avec la réalité, une
réalité laminée, sans consistance, imprécise à
souhait, faites d’images, de sons, de dires
opiacés, de fantasmes égarés, de toutes ces
formes qui monopolisent l’attention primaire des
individus qui se prosternent devant leurs
notions instinctuelles. Il n’y a place que pour
la dérive, cette prêtrise de l’inconsistance
qui, monarque, se fluidifie multiforme dans
l’inconséquence, portant mille et mille reflets
de rêveries organisées qui permettent de mettre
la main sur l’humain, l’assujettissant à la
plénitude de la dérision, de l’inconfort révéré,
prouesse non de l’innocence, mais du
pourrissement légiféré qui veille les aptitudes
afin de les intégrer dans ce mouvement
accentuant toute destitution de l’humain, le
rendant infime, épars, acculturé, souche informe
n’ayant d’autres voies que celle de se fondre
dans le magma fangeux qui l’étouffe et le noie,
une non-humanité larvaire à souhait, conjuguant
ses essors dans les farandoles des pouvoirs qui
ne sont là que pour épouser son inconsistance,
et par cette force modeler sa puissance dans une
impuissance qui se magnifie, qui s’adore, se
love dans une matrice de l’ignominie, de
l’ignoble, abandonnant tout désir du réel pour
se construire à l’intérieur du néant, ce néant
ouvert sur toute déstructuration, conjoint de
serviteurs infâmes qui vivent du parasitisme et
portent aux nues l’indéfinition, la stérilité,
l’euthanasie, le suicide, la destruction, comme
des drapeaux que chacun se doit d’adorer, en
génuflexion, en reptation, afin de complaire et
surtout de complaire ce néant qui l’habite, ce
néant purulent qui sue l’atrophie accaparatrice,
cette maladie à l’image de celle que porte les
pouvoirs, sida multiforme voguant en roi sur
toutes souches de ce monde de larves enfantées !
La virtualité est là, majestueuse dans ses
fondements, dans ses cratères, dans ses
éructations, dans ses devises, dans ses
cataractes de fourberies, dans ses hypocrites
splendeurs qui sont de factices ornementations
ou pavane le mensonge accouplé à l’ignorance,
danse de folie et de mort qu’enfantent la
putridité morale et ses assertions liquides,
œuvre de la nuit et de ses nocturnes aisances,
œuvre noire s’il en fût de plus purulente !
Voici le seuil de ce Temple qui se révèle, un
seuil montrant des foules d’esclaves, asservis à
la désinence de la folie des pouvoirs qui
eux-mêmes sont tenus en laisse par la prétention
de l’atrophie à gouverner ce monde, une atrophie
terrible qui broie chaque force de la Vie afin
de la voir se plier au joug de ses délires sans
limites qui sont nés de l’oubli de la Vie au
profit du non-être, de la non-humanité, de ces
écrins qui forgent l’esclavage par toutes faces
de ce monde, un esclavage consommé qui manipulé
en toutes faces devise l’acclamation, la
prosternation et la génuflexion, la
reptilisation de toutes forces ! Monde de nuit
qui se courbe, monde nocturne où la mort parade,
où les chantres de son apothéose se régalent,
distillant sans vergogne la destruction de la
vie par la drogue mentale et physique, le sado
masochisme édicté en règle, la prostitution des
âmes et des corps confirmée en art, toutes
formes qui s’incarnent sous le regard de
l’hypocrisie complaisante des règnes qui se
protègent les uns les autres dans ces cercles de
nuit où se dresse l’autel de leur délire commun,
moisissure des temps, contrefaçon des chants, à
l’image de la ruine intellectuelle qui les
habite, image de la mort, devant laquelle
eux-mêmes se prosternent afin de conserver dans
ce lieu et dans ce temps quelques miettes de
leur pouvoir temporel, si anémié soit-il, si
défiguré soit-il, œuvre du néant allant vers le
néant, œuvre polymorphe de la désintégration qui
s’autodétruit, point d’orgue de cette virtualité
qui règne ce monde en son lieu et en son
temps !....
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