Détermination
En cycle de cette puissance qui se révèle une
contraction temporelle, s’avance la Liberté dans
un cri que rien ne peut arrêter, car issue des
rémanences formelles que pas même un satrape ne
pourrait juguler, car de l’orientation la
manifestation qui se conjugue afin d’offrir à la
Vie sa plénitude, et en aucun cas son
renoncement. La Voie est ainsi faite qu’il ne
suffit de coordonner ses essors pour en
infléchir la course pour la stopper dans son
élan qui est invariance par rapport aux
phénomènes induits qui se concatènent dans les
esprits oublieux, oublieux que la nécessité
veille, imperturbable, sans l’ombre d’un doute,
sur chaque Éveil comme sur chaque prononciation
de son Chant, dans un éclat que bien peu savent
regarder tant sa luminosité est magnificence,
détermination, conjugaison d’un essor majestueux
dont les éblouissements sont à la ressemblance
de ces tsunamis qui nettoient les Îles des
parchemins de leurs méandres calcinés.
Et l’aube dans ce firmament qui se tresse,
d’eaux vives en sillons, de ces lieux tournés
vers la démence où le devenir n’existe plus,
couronné par le dessein de tyrans assoiffés d’or
et de larbins, tout un aréopage de gratifiés par
les sangsues de ce monde du veau d’or accouplé à
des certitudes ignominieuses qui ne sont que de
faire reluire la débilité mentale avancée
d’atrophies qui se couronnent. Là était le lieu
prédestiné, des rives désertiques gorgées de
laves, friandises de tout ce qui se compte de
dénature par ce monde, multinationales œuvrées
par les largesses de leur suffisance,
criminelles par essence, sans jeux de mot,
puisant l’uranium, les phosphates, les rubis
dans ce sentiment qu’une morgue dominante élève
dans le paraître et surgit dans le néant, le
néant des Autres, de ces Autres dont ils font
suer le burnous, cristallisant les ovipares
destinées comme autant d’hameçons les lignes en
émois devant la pêche au gros, cétacés qu’il
convient de ruiner et d’asservir afin d’obtenir
la pure obéissance, flagellés par ceux-là mêmes
qu’ils créent de toutes pièces afin d’asseoir
leur puissance conditionnelle, ces reptiles
assoiffés qui se gorgent du sang de leur Peuple
avec une arrogance que nul à ce jour n’a
connue.
Ainsi le satin des roses chimériques, voilant la
face de gorgones intrépides et autoritaires qui
ne sont là que pour servir les cours de bourse,
ces alités de la création que l’on nomme les
actionnaires, tout ce tas de petites prétentions
ridicules qui frisent l’insolence, le mépris et
leurs cohortes de verroteries, pauvres hères
handicapés de la créativité qui ne se
réjouissent et ne peuvent vivre que sur le
malheur d’autrui. On pourrait parler d’ignobles
personnages s’ils n’étaient dantesques dans leur
fourberie, leur bestiale incapacité, leur
couronnement vivipare, leur dénature profonde,
accouplée à la servilité de celles et de ceux
qui les dominent dans la déstructuration, la
dénaturation, tous les errants de ce monde, ces
errants qui font la pluie et le beau temps
devant ces êtres affligeants qui cherchent à
leur ressembler.
Errance, voici le mot capital qu’il convient ici
d’élucider, errance des empires en déshérence,
errance de parasites polymorphes qui se gorgent
de leurs apatrides conditions, errance sans
limite issue des religions comme des mythes, des
turpitudes de l’Histoire comme des évanescences
de quelques êtres ayant décidé d’asservir ce
monde à leur prurit délétère. Errance en
condition de tout ce qui noircit cette terre
comme un tombeau, où l’on voit au nom de faux
idéaux se poursuivre le rut des maîtres qui
cherchent des esclaves, du Couchant les
orientations qui se poursuivent aujourd’hui sous
le regard aveugle de ces quelques constructions
de l’Esprit, si claires à leur naissance, ce
jour polluées par ces miasmes qui s’y fondent,
purulences que nul n’admoneste car
s’auto-protégeant par des lois de larves, des
lois d’asservissement, des lois qui
disparaîtront dans ce réveil qui ce jour balaie
cette errance avec la vivacité du vent afin de
détruire les dernières ruines de ces empires qui
engloutissent tout sur leur passage et qui ce
jour se heurtent à la volonté inexpugnable des
Peuples en action.
Y voir dans l’altruisme de l’Hymne la répétition
qui se prépare de cette ascension qui sera
fulgurante, qui par-delà les assassinats
politiques, les meurtres prémédités, des
mercenaires des pouvoirs instaurés par cette
acclimatation bestiale, ne s’arrêtera en chemin,
ne se noiera en sa source, car la source
elle-même. Et cette source ne se laissera tarir
par la fécondité du mensonge telle qu’on la voit
à l’œuvre actuellement dans ces Pays s’étant
débarrassés de leurs tyrans, mettant en place de
faux-semblant, tous corrompus par l’errance qui
s’arroge le droit de prendre en main les
révolutions efficientes, croyant encore leur
place dans ce qu’ils ont conçu comme mouroir,
mouroir des corps et des âmes, mouroir des
esprits conditionnés par la fumisterie des
opiacées divines, cette tolérance de la lâcheté
qui ivre de son nom se répand comme une pandémie
et se veut encore maîtresse. Non la source ne se
tarira devant ce fléau qui ronge les corps des
Nations !
Car il faudrait être aveugle pour ne pas voir la
récupération des mouvements innés par cet acquis
sauvage et barbare, mettant en place ses pions,
ses lèches fondements du système organisé parce
que l’on ose appeler le « nouvel ordre
mondial », qui n’est autre que le nouveau
désordre mondial, utopie du paraître comme de la
virtualité, enrichissant les gueux de l’errance,
les déracinés de la suffisance, tous prosternés
devant leur veau d’or qui les tient debout et
qui ne sont rien en dehors de cette scorie que
la nature rejette. Il faudrait être aveugle,
mais les Peuples ne le sont pas, voyants les dés
pipés passer de mains en mains, araignes toiles
de bellâtres assoiffés de prébendes, orgueilleux
jusqu’à la moelle, défendant le prestigieux
univers de cette folie barbare qui continue sous
leurs semonces à tuer et tuer encore des
manifestants pacifiques qui ne se leurrent sur
leurs conditions de dépendances.
Les Peuples ne sont en rêve, les Peuples ne sont
en crainte, et leur force, cette quantité
farouche et déterminée viendra à bout de ces
entrelacs de la perversion qui suintent le
mépris, ces doctrinaires qui s’en viennent de
partout conseiller les derniers pouvoirs en
place, auscultant les avoirs et pesant leurs
bourses comme autant de cafards dans les
greniers de blés qui suintent déjà la mort. Il y
a là toute une panoplie de serviles officiants
en cours, des satrapes de dernier ressort, des
êtres sans foi ni loi, et bien entendu les
éternels barbares qui s’invitent devant le
public et menacent dans le privé afin d’accroire
et sauver leur position de monarque de ces
terres qui se révoltent, et bien plus des
minerais qui les composent, ces minerais qu’ils
pillent sans états d’âme, hourdissant en secret
sous les voiles d’une démocratie qu’ils veulent
tronquer de nouveaux errants pour que leur
convoitise ne cesse, leurs actionnaires ne
dépérissent, leurs multinationales conservent
leurs esclaves, les entreprises quelles qu’elles
soient continuent à faire suer le burnous des
Peuples affamés.
Tragédie mille fois renouvelée du bestiaire qui
s’impose, de ces succursales de la mort qui
paradent, ne comprenant un seul instant que les
Peuples sont la Liberté, cette Liberté qu’ils
ont noyée sous les miasmes de l’économique, de
la consommation, de l’outrance, de la parade,
sur laquelle règnent la défécation de ce monde,
le chiendent de ce monde, le parasitisme le plus
vulgaire et le plus outrancier, que chaque
Peuple se devrait d’admirer ! Non, la Liberté ce
n’est pas la Liberté économique uniquement, même
si elle en est participe, la Liberté c’est le
droit d’Etre et de s’épanouir dans l’ordre et la
sécurité, c’est le droit à la Vie, c’est le
droit du principe élémentaire et naturel qui
n’est autre que la croissance de la Vie, et non
la croissance de produits matérialisés à
l’infini qui ne servent plus à rien, sinon à
engraisser les obèses, ces obèses jusqu’à la lie
qui s’ennuient sans le son tintinnabulant des
écus devant lesquels ils se prosternent,
sodomites joyeux du néant qui retourneront au
néant.
Leur néant, car ce néant n’est pas celui des
Peuples, n’est pas celui des Etres Humains qui
aujourd’hui se dressent contre lui, dans la
flamboyance et la clarté d’une vision humaniste
qui n’a rien à voir avec les logorrhées de la
bestialité académique dans laquelle bien des
pays enchaînés vivent comme des esclaves, le
nôtre en particulier en regard de sa cul-ture
qui se sanctifie dans la transgression,
l’adoration des pédophiles, nécrophage d’une
pullulation de vermine qui grouille sur son sol
comme autant de sauterelles dans un champ de
blé, qui, rassurons-nous, dans le cadre de la
détermination issue de sa rémanence formelle
viendra à bout de ces chiures de mouches qui
cherchent à le détruire, ces étrons olympiques
conchiant son territoire, son Peuple, notre
Nation qui ce jour est voilée par l’incongruité
et la puanteur de l’errance en ses moindres
sillons, et qui, comme ces Pays d’outre-mer,
demain arborera l’oriflamme de sa libération,
dans une détermination souveraine que rien ni
personne ne pourra destituer.
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