Omniprésence
Omniprésence, voici le terme, l’alpha et l’oméga
de cette dérive devenue que l’on constate dans
chaque Nation, issue de cette diachronie de
l’Etre ayant besoin de petites béquilles pour se
tenir debout. Ces petites béquilles sont
multiples, passent par les horizons divers des
religions et de leurs ferments qui toutes
d’ailleurs s’inspirent de la tradition qu’elles
renient afin d’imposer leur omnipotence,
conjuguées déjà sources de tous les maux de
cette terre, les unes les autres se revendiquant
d’un droit qu’elles ne possèdent pas mais
usurpent avec l’éclat de la terreur pour
principe et de l’asservissement pour motif.
Parallèle de cette conjugaison on trouve les
diverses sociétés de pensées qui recherchent la
tradition, n’en comprennent le sens et déjà dans
l’invariance de leur rutilance exposent ce monde
à la tragédie la plus révélée, celle de
l’accroire et de ses constellations, qui,
fragiles par essences, deviennent les jouets des
satrapes de l’inconditionné, de cette fausse
vertu qui brille de ses clinquants comme un
phare qui n’émet plus aucune lumière mais reluit
de ses phasmes en miroir répétés à l’infini pour
couvrir de nuit la Terre et ses habitants, la
Terre et la Vie qu’elle porte, qui se voient
ainsi noyés dans la déréliction la plus
profonde.
Omniprésence, s’en viennent en ce sein de
multiples vecteurs qui s’honorent, se
congratulent, se combattent et se désorientent
sous les coups d’états formés par le
matérialisme le plus oisif, ce matérialisme qui
est la tragédie sans failles de celles et de
ceux qui croient embrasser une renaissance et
qui, bien au contraire, se trouvent pieds et
poings liés, dans une voie inverse dont ils
doivent suivre les principes, les avatars, les
conjonctions sans lendemain. Ainsi de par ce
monde retrouvons-nous des millions d’Etres
Humains enchaînés dans la glauque certitude de
détenir une vérité qui ne leur appartient pas,
qui s’imaginent la sphère alors qu’ils ne sont
qu’un point par la sphère, et qui dans cette
croyance symbolique d’une appartenance, ce
d’autant plus qu’elle est tenue par une
usurpation malsaine, témoignent dans leurs actes
comme dans leurs pensées de ce qui ne leur est
pas propre, mais bien de ce qui leur est
inculqué, avec cette hypocrisie latente de toute
usurpation qui leur fait croire que les
modalités de leurs actions comme de leurs
pensées leur appartiennent.
Sectaires démesures que l’on déploie et que l’on
voit, là, ici, plus loin, dans chaque écrin des
Nations, recherchant par phagocytation le
pouvoir pour le pouvoir, pouvoir du néant sur la
réalité, pourvoir de la virtualité sur la
réalité, pouvoir en démesure s’imaginant contre
pouvoir alors qu’il n’est qu’esclave du pouvoir
usurpateur. Là est la clef qui permet de bien
comprendre cette errance qui malmène les
Nations, les Peuples, les Races, Les Ethnies,
les Etres Humains, l’Humanité, que veulent
s’approprier ces phasmes, ces fantômes du vivant
qui s’imaginent vivants mais qui de par leur
service sont les servants de la mort et de son
panache, toutes forces en appétits se
réjouissant d’agapes monétaires et scripturales
qui les lient ad aeternam à la désinence
inspirée qui les meut. Cette clef sans répons
immédiat prospère la densité éphémère de la
verroterie qui émonde la clarté de cet univers
dans lequel nous sommes les uns les autres
poussières d’étoiles, au devenir contrevenu par
l’étendue de sa toile araigne qui s’agrippe à
chaque écrin de la Vie pour la pourrir de ses
venins exclusifs afin d’en dominer la fertilité
et se l’approprier.
Ne nous leurrons, nous avons ici affaire à des
sphères qui ne cherchent qu’à contrôler à leur
profit, tel un nid de sauterelles, qui cherchent
à faire tourner autour de ses charpentes les
conditions vivantes pour se les approprier à
leur exclusif service. Le pouvoir sans
contre-pouvoir est ainsi fait qu’il n’est que
déperdition de toute réalité et dessein d’une
voie inverse qui ne peut qu’à long terme se
résorber en ce point tragique que nous avons à
connaître actuellement, ce point de non retour
marquant le début d’une contraction temporelle
qui détruira jusqu’à la poussière son
illégitimité, son usurpation et sa dénature. Les
sphères actuellement tournent autour du même
principe, intégrant chaque face de la spatio-temporalité
de l’Etre Humain, Corps, Esprit, Ame,
matérialité, intellectualité, spiritualité, non
pour les éveiller à leur complémentarité, mais
bien pour les surseoir dans leur densité dans
l’exposition la plus élémentaire, la matière
dans tout ce qu’elle a de déstructurant, apogée
d’une terminologie faisant fi et de
l’intellectualité et de la spiritualité, pour ne
laisser apparaître que ce qui en ressort
abruptement, la barbarie.
Barbarie si bien servie par l’omnipotence des
sectes en actions, les unes les autres unies
dans ce vice de la destruction de tout ce qui
existe au profit de l’immonde, ce respire des
satrapes qui se veulent gouverner le monde à
leur seul profit. Nous y voici et on peut voir
leurs interactions dans cette mobilité écrue des
révolutions qui s’avancent, un leitmotiv
classique qui confine l’informe aux formes,
celles de l’errance s’adaptant à toutes
vitalités pour d’une congruité en accaparer les
desseins et les ambitions à sa nauséeuse
perception qui n’est pas celle de s’en libérer
mais bien d’en pénétrer le sens, et se
l’approprier afin d’en augurer le destin.
Araigne en sa toile cette omnipotence se devise,
sort ses pions de ses tourbières où elle
entretient les racines de son errance, sectes en
loges et loges en sectes dans lesquelles pullule
tout ce que l’Humanité peut concevoir, couverts
par les impétrants à ce pouvoir des barbares, qui
se veulent triomphes, et qui le sont dans ces
organes dont ils ont insinué jusqu’aux écuries
afin de s’en servir comme soldatesque, et ce
depuis quelques centaines d’années sous les
hospices d’un maniaque de la destruction que
tout un chacun devrait connaître pour comprendre
les manipulations qui se dressent aujourd’hui, Weischaup, créateur des Illuminés de Bavière,
n’ayant d’autres buts que la destruction de tout
ce qui est tradition, destruction de tout ce qui
est pouvoir au profit de son propre pouvoir, et
dont Beethoven fut membre, ce qui vous fera
comprendre le sens de l’Ode à la « joie »
retenue comme hymne de cette « europe »
oligarchique.
L’omnipotence se révèle donc là, dans ces
viviers fécondés par les phasmes de l’Humanité,
ces personnages sans unité accrochés
désespérément à la destruction comme les
morpions sur la chair pour en vider la
substance. Nids d’hypocrisies se servant des
bonnes volontés qui n’ont pas su combattre le
mal dont elles étaient atteintes, et qui, sans
relâche s’approprient de jour comme de nuit la
beauté, la majesté, la densité, pour la
sacrifier à l’autel de leur morgue d’assassins.
Assassins de la Lumière, assassins de l’horizon,
assassins de la grandeur, au profit de cette
barbarie congénitalement insinuée par lâcheté et
déversée sur ce monde comme un poison dont il
doit être lavé. Ainsi la participation effective
de ce qui s’enseigne comme contre-pouvoir au
pouvoir réel et qui n’est au contraire que
l’arme du pouvoir pour faire passer dans les
mœurs cette déficience mentale qui atteint les
Peuples dans leur honneur, au nom d’une
tolérance pour laquelle existaient des maisons
autrefois, une tolérance mortelle par essence
dont les « bienfaits » s’inscrivent en lettre de
sang partout dans ce monde, en larmes de sang
dans chacun de nos pays, voyant l’assassin
sanctifié comme un dieu alors que la victime est
outragée, voyant la perversion se fondre dans la
raison et en devenir l’arcane majeur, toutes
basses-fosses qui confinent à cette destruction
programmée afin d’asseoir sur le trône
l’incompétence comme la duplicité.
Les Etats sont actuellement totalement inféodés
à cette perception, dans leurs prescriptions
comme dans leurs lois, et n’ont d’autres
devenirs que celui de leur disparition.
Disparition agencée, divinisée par les principes
nés de la destruction, l’avortement,
l’euthanasie, la culpabilisation, la
déstructuration de la famille, l’apologie des
« droits » de l’homme (qui bien entendu n’a
aucuns devoirs), le négationnisme de l’Histoire
avec un H majuscule, de l’Intelligence avec un I
majuscule, de la Capacité, avec un C majuscule,
de la Culture avec un C majuscule, des
Spiritualités avec un S majuscule, pour ne
laisser place qu’à ce champ vide de l’expression
Humaine où on ne voit plus qu’un être Humain
virtuel, sans passé, sans présent, sans avenir,
sinon que ceux de son renoncement à sa
personnalité pour servir dans l’asservissement
le plus complet la complainte de la Barbarie qui
se voile sous les haillons d’une démocratie
usurpée, et bien entendu gémit sur son sort pour
culpabiliser tout un chacun qui verrait la
duplicité en œuvre dans son ferment et dans ses
origines. Car quoi de plus facile de se lamenter
afin d’attirer la pitié, analysez celles et ceux
qui se plaignent et gémissent depuis des
décennies et regardez leurs actes, surtout leurs
actes, et vous n’aurez aucune surprise, sinon
celle de vous être fait violer par le
conditionnement pavlovien qu’ils distillent.
Ainsi aux Peuples en voie de libération, leur
convient-il de mettre à nue l’omnipotence et ses
arbitres, l’omnipotence et ses mille doigts
d’une même main qui s’agitent dans des sens
inverses afin d’attraire les enfants de la
Révolution, et les réduire aux circonstances,
les défaillir dans ce conditionnement
multicentenaire qui toujours agite ses
fumerolles pour ne point perdre ses minerais,
ses alcôves et ses désirs par le fait d’une
jeunesse qui prend le pouvoir et s’autorise à ne
point accepter les conditions qu’elle veut
imposer. Mettre à nue cela veut dire aller dans
les arcanes du pouvoir et sans état d’âme
retirer l’ivraie du bon grain, rendre à César ce
qui appartient à César et à l’errance ce qui
appartient à l’errance. Car l’errance n’a point
droit de gouverner dans ce qui se nomme une
Nation, un Peuple, une Identité, l’errance
peut-elle continuer à se réunir et à soliloquer
sur son délire de dominer le monde, mais en
aucun cas s’immiscer dans les affaires des Etats
pour en circonvenir l’Exécutif, le Judiciaire,
l’Economique, le Pouvoir, le Pouvoir du Peuple,
par le Peuple et pour le Peuple, seul contre
pouvoir existant naturellement et non
virtuellement.
Ce qui est rassurant ici, c’est qu’un Peuple qui
lutte pour sa Liberté a toujours été vainqueur,
quel que soit l’agresseur, fut-il de l’intérieur
comme de l’extérieur, l’Histoire avec un H
majuscule et non cette histoire ridicule avec un
h minuscule que l’on veut nous imposer, nous
l’enseigne. Omnipotence, omniprésence, ne sont
donc que des artefacts dont il convient à tout
Peuple en voie de Libération d’évacuer, tant de
l’intérieur, en ces cénacles pervertis qui tels
des cafards nuisent à la bonne marche des Etats,
tant de l’extérieur en ces institutions dites
« internationales » qui n’en ont plus que le nom
qui telles des griffes acérées cherchent à
étouffer les Etats afin d’en prendre possession,
comme on l’a si bien vu dans un des
gouvernements de transition, où la
représentation du FMI, ce croque-mort des
Nations, était de nouveau bien en lice. Lutter
contre la duplicité, le mensonge, l’aporie, la
sustentation des parasites, sont donc les
maîtres mots d’une révolution réussie, dans la
dignité, la sagacité, la persévérance, au-delà
des prévarications, des violences qui ne sont
que le fait des incapables à vivre, et
par-dessus tout lutter contre les
représentations indues de l’errance,
représentations usurpées qui n’ont rien à faire
dans la permanence de l’État comme de la Nation,
par reconnaissance et renvoi dans leur foyer
afin qu’ils prennent leçons du réel et cessent
d’imposer la virtualité qui est le règne de
leurs maîtres à danser.
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