Dans la Voie
Ainsi La Voie en ses coordonnées, naviguant les
vastes sphères, de l’adage le multiple pour
horizon afin de parfaire le dessein de l’infini,
de la grâce, et de la beauté, la Vie dans ses
arcanes majeures qui vibrent chaque face des
ascensions temporelles, des écumes des Espaces,
et se fondent en l’Absolu pour en régénérer la
tonalité, architectonie sans failles, gravitant
l’évolution, l’involution, les sens éphémères,
l’unité des contraires, la splendeur des
incarnations et dans la volition suprême le
couronnement de la détermination, en ses faces
en nombre sur tous les flux et les reflux des
temps qui s’inscrivent comme pétales des
armoiries de ces floralies vives et magnifiées
qui tressent des oriflammes par toutes phases
vivantes, dans une symphonie de couleur qui
brille de la Lumière en majesté, Œuvre regardant
le Jeu souverain s’épanouir pour de ses
cristallisations initier ce feu ardent composé
où se voit la rencontre fantastique de la
Transcendance et de l’Immanence, tremplin d’azur
vers l’azur, tremplin de l’éternité vers
l’éternité,
Ainsi dans la pluviosité, comme dans l’ardeur
solaire, ainsi dans la matérialité comme la
spiritualité les plus profondes, des souffles se
dressent pour embraser le dessein de ce destin
unique qu’est celui des Substrats par toutes
générations, navires gréés hâlant les mondes
pour en deviser les essors, en correspondre la
marche, en adoucir les peines, en délibérer les
étreintes et les sorts, dans ce Jeu souverain
dont les cycles sont parcours de l’intensité
évolutive, voyant disparaître des chants dans
l’involution et d’autres se magnifier dans
l’évolution, et d’autres encore se dissoudre
dans le statisme, quelque soit le lieu, quelque
soit le temps, toujours en veille afin
d’officier la plénitude qui se doit pour voir
s’épanouir la Vie en ses serments, ses devises
et ses allégories, ainsi dans le cœur du
multiple qui veille son Eternité,
Ainsi dans le sens du partage et le sens du don,
tels ces multiples, se tient debout, dans ce
Jeu, malgré les bourrasques, les tempêtes, les
déchirements, les contraintes, les heurs et
malheurs déchaînés par des pouvoirs hérétiques,
la destruction et la guerre, le Chœur de l’Ordre
Templier, qui a été, est, et restera présent
dans l’immortalité de la Voie dont il a fait
choix de sa Voie, image immuable de l’Occident
lavé du frisson de la haine, de la forfaiture et
du parjure, image en Jeu de ce plus vaste Jeu
qui dérive de la Voie, le Jeu de l’Evolution,
ici en ce lieu, de l’Evolution Humaine et de sa
Parousie.
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